Photo (c) Stahlkocher
En Amérique, depuis le début de l'année, les interprètes peuvent obtenir les catégories "disque d'or" ou de "platine" à partir de la diffusion de leurs chansons en streaming* aussi. C'est ainsi que le nouvel album de Rihanna, intitulé "Anti", écouté plus de 14 millions de fois en deux jours, a été sacré "platine".
Après que Sony et Warner, deux des trois géants mondiaux de la musique, aient annoncé publiquement leur volonté de partager les bénéfices de leurs placements sur des sites de streaming avec leurs artistes, la nouvelle comptabilisation de ces écoutes en ligne devrait s'appliquer également en France courant 2016, selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Ceci, même si Universal-Music France (qui vient de subir la démission de son PDG Pascal Nègre, remplacé par Olivier Nusse), a juste déclaré: "Pas de commentaire".
Jusqu'à présent seule la répartition des droits numériques des ventes physiques et des téléchargements payants était redistribuée aux ayants-droits. Dorénavant s'y ajoutera celle de la musique en ligne. L'exemple est donné par les quotas appliqués actuellement aux États-Unis pour les scores de vidéos et de chansons en streaming: 1500 écoutes équivalent à un album et 150 écoutes à un titre téléchargé.
La réticence exprimée à maintes reprises - allant jusqu'au véto pour certains artistes à l’encontre de ce mode d’écoute de musique, qui jusque là ne leur apportait pas de royalties - va bien sûr changer la donne et les accords pourraient se souder rapidement entre les éditeurs-diffuseurs et les auteurs-compositeurs-interprètes, revalorisant de par là-même, la création musicale mise à mal ces dernières années par Internet.
Après que Sony et Warner, deux des trois géants mondiaux de la musique, aient annoncé publiquement leur volonté de partager les bénéfices de leurs placements sur des sites de streaming avec leurs artistes, la nouvelle comptabilisation de ces écoutes en ligne devrait s'appliquer également en France courant 2016, selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Ceci, même si Universal-Music France (qui vient de subir la démission de son PDG Pascal Nègre, remplacé par Olivier Nusse), a juste déclaré: "Pas de commentaire".
Jusqu'à présent seule la répartition des droits numériques des ventes physiques et des téléchargements payants était redistribuée aux ayants-droits. Dorénavant s'y ajoutera celle de la musique en ligne. L'exemple est donné par les quotas appliqués actuellement aux États-Unis pour les scores de vidéos et de chansons en streaming: 1500 écoutes équivalent à un album et 150 écoutes à un titre téléchargé.
La réticence exprimée à maintes reprises - allant jusqu'au véto pour certains artistes à l’encontre de ce mode d’écoute de musique, qui jusque là ne leur apportait pas de royalties - va bien sûr changer la donne et les accords pourraient se souder rapidement entre les éditeurs-diffuseurs et les auteurs-compositeurs-interprètes, revalorisant de par là-même, la création musicale mise à mal ces dernières années par Internet.
Rihanna premier single "Work" (Explicit) ft. Drake, extrait de son album "Anti"
* Streaming: écoute de musique en ligne via des sites spécialités comme le français Deezer ou le suédois Spotify.