Guerre de positions
Réelle fascination, l’art céleste propage les fresques des religions monothéistes: chrétiens, juifs ou musulmans. Chaque religion est un nid d’inspirations ou de contestations. Face aux stylistes rebelles, le peuple s’élève. Exprimant enfin des revendications, il demande une mode correspondant à leur croyance et à leur manière de vivre. Audacieuse, la fashion sphère n’a aucune gêne. La mode se permet tout sans se soucier parfois des conséquences…
Un débat qui rend le vêtement plus fort que son simple fait de nous habiller. Un clivage se crée. Une bataille culturelle et identitaire faisant resurgir les débats entre respect des cultures et droits de la femme. Les demandes communautaires se multiplient. Peut on faire une mode sans parachute dans un milieu aussi frondeur? La foi peut elle s’allier à la féminité ou doit elle suivre une ligne de conduite?
Chaque défilé se termine généralement par une robe de mariée. Tradition sacrée, elle est perpétuée depuis toujours par les couturiers du monde entier. Ce moment fort rappel à quel point le mariage est symbolique. Cependant, les liens sont ambigus. Mal traitée, la religion n’est pas toujours respectée. Le sujet est souvent synonyme de scandale et de provocation. Les collections des couturiers ne sont pas constamment l’étendard de revendications. Les institutions religieuses ont les nerfs à vif. Les confessions surinterprètent un hommage en blasphème. Les plus audacieux osent quand-même tenter l’interdit en mêlant l’esthétique aux objets religieux. Alexander McQueen, Dior, Jean Paul Gauthier, Givenchy, Valentino, ou encore Vivienne Westwood, les stylistes ont presque tous goûté à l’interdit.
Un débat qui rend le vêtement plus fort que son simple fait de nous habiller. Un clivage se crée. Une bataille culturelle et identitaire faisant resurgir les débats entre respect des cultures et droits de la femme. Les demandes communautaires se multiplient. Peut on faire une mode sans parachute dans un milieu aussi frondeur? La foi peut elle s’allier à la féminité ou doit elle suivre une ligne de conduite?
Chaque défilé se termine généralement par une robe de mariée. Tradition sacrée, elle est perpétuée depuis toujours par les couturiers du monde entier. Ce moment fort rappel à quel point le mariage est symbolique. Cependant, les liens sont ambigus. Mal traitée, la religion n’est pas toujours respectée. Le sujet est souvent synonyme de scandale et de provocation. Les collections des couturiers ne sont pas constamment l’étendard de revendications. Les institutions religieuses ont les nerfs à vif. Les confessions surinterprètent un hommage en blasphème. Les plus audacieux osent quand-même tenter l’interdit en mêlant l’esthétique aux objets religieux. Alexander McQueen, Dior, Jean Paul Gauthier, Givenchy, Valentino, ou encore Vivienne Westwood, les stylistes ont presque tous goûté à l’interdit.
Chic & Choc
L’illustre Coco Chanel est l’une des pionnières à s’être inspirée des vêtements portés par les internes de son pensionnat catholique Notre-Dame des Moulins. A partir des années 80, le religieusement tendance atteint son apogée. La sulfureuse Madonna joue dangereusement avec le feu. La chanteuse use de cet univers dans ses titres phares. Dans son clip de 1989, "Like a Prayer" la madone scandalise l’Église catholique. La star a sans cesse recours à des signes cléricaux. Elle danse ostensiblement devant des crucifix et embrasse sans vergogne un jésus noir. Madonna est redescendue sur terre aujourd’hui…