Deux êtres qui au travers d'un regard que l'on a poussé à prolonger se découvrent touchés et connectés l'un à l'autre. Photo: capture d'écran de la vidéo ci-dessous "Look Beyond Borders"
Filmé par le pôle polonais d'Amnesty International, l’expérience a été filmée en avril 2016 à Berlin. Afin de sensibiliser le monde à la crise des réfugiés, ils ont décidé de mettre face à face des gens venus de Syrie et de Somalie et des citoyens Belges, Italiens, Polonais, Allemands et Britanniques.
Le film montre les réactions naturelles et spontanées entre des personnes qui se rencontrent pour la première fois, à Berlin, dans un entrepôt proche de Checkpoint Charlie, ancien point de passage datant de l’ère de la Guerre froide.
La gène et les rires nerveux laissent très vite place à l'émotion et à la tendresse. Difficile de ne pas s'émouvoir face à ce spectacle bouleversant d'humanité. Deux êtres qui au travers d'un regard que l'on a poussé à prolonger se découvrent touchés et connectés l'un à l'autre.
En menant ce projet, la volonté d'Amnesty International a certainement été de vouloir amener le monde à voir l'humain derrière l'expression "crise de réfugiés" qui sous entend une masse anonyme.
"Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en regardant cette vidéo. Aujourd’hui, alors que le monde semble submergé par les divisions et les conflits, il est intéressant de le regarder du point de vue d’une autre personne. Trop souvent, ce qui se perd dans les chiffres et les gros titres, c’est la souffrance des gens qui, comme nous, ont des familles, des amis, leur propre histoire, des rêves et des buts. Que se passerait-il si nous nous arrêtions un instant pour regarder qui ils sont vraiment?" explique ainsi Draginja Nadazdin, directrice d'Amnesty International Pologne.
Afin de mettre en avant l’empathie naturelle présente en chacun de nous, les créateurs du projet "Look Beyond Borders" se sont appuyés sur la théorie de l'américain Arthur Aron. Ce psychologue, qui étudie les rapports amoureux depuis quarante ans, a tenté de démontrer, il y a une vingtaine d'années, le rapprochement affectif qui s'opère lorsque deux inconnus soutiennent un regard durant quatre minutes.
Les réactions des individus filmés par Amnesty International semblent confirmer cette thèse. A travers ces scènes émouvantes, le film milite pour le respect de la vie humaine. Balayant tout cynisme, il laisse à montrer deux individus troublés de cette intimité soudaine qui les mènent à se reconnaître semblables. Un regard suffit.
Le film montre les réactions naturelles et spontanées entre des personnes qui se rencontrent pour la première fois, à Berlin, dans un entrepôt proche de Checkpoint Charlie, ancien point de passage datant de l’ère de la Guerre froide.
La gène et les rires nerveux laissent très vite place à l'émotion et à la tendresse. Difficile de ne pas s'émouvoir face à ce spectacle bouleversant d'humanité. Deux êtres qui au travers d'un regard que l'on a poussé à prolonger se découvrent touchés et connectés l'un à l'autre.
En menant ce projet, la volonté d'Amnesty International a certainement été de vouloir amener le monde à voir l'humain derrière l'expression "crise de réfugiés" qui sous entend une masse anonyme.
"Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas verser une larme en regardant cette vidéo. Aujourd’hui, alors que le monde semble submergé par les divisions et les conflits, il est intéressant de le regarder du point de vue d’une autre personne. Trop souvent, ce qui se perd dans les chiffres et les gros titres, c’est la souffrance des gens qui, comme nous, ont des familles, des amis, leur propre histoire, des rêves et des buts. Que se passerait-il si nous nous arrêtions un instant pour regarder qui ils sont vraiment?" explique ainsi Draginja Nadazdin, directrice d'Amnesty International Pologne.
Afin de mettre en avant l’empathie naturelle présente en chacun de nous, les créateurs du projet "Look Beyond Borders" se sont appuyés sur la théorie de l'américain Arthur Aron. Ce psychologue, qui étudie les rapports amoureux depuis quarante ans, a tenté de démontrer, il y a une vingtaine d'années, le rapprochement affectif qui s'opère lorsque deux inconnus soutiennent un regard durant quatre minutes.
Les réactions des individus filmés par Amnesty International semblent confirmer cette thèse. A travers ces scènes émouvantes, le film milite pour le respect de la vie humaine. Balayant tout cynisme, il laisse à montrer deux individus troublés de cette intimité soudaine qui les mènent à se reconnaître semblables. Un regard suffit.