Réchauffement climatique: François Hollande se dit pessismiste


Par Rédigé le 19/10/2015 (dernière modification le 19/10/2015)

Vendredi 16 octobre 2015, François Hollande s'est rendu au pied du glacier Solheimajökull en Islande pour constater les conséquences du réchauffement climatique. Accompagné de la ministre française de l’Écologie Ségolène Royal, et de son envoyé spécial pour la planète Nicolas Hulot, le Président français s'est approché au plus près de ce qui ressemble aujourd'hui à une crevasse.


Rechauffement climatique  (199.72 Ko)

"Pour ceux qui doutent du réchauffement, il faut qu’ils viennent ici. S'il y a une démonstration à faire, elle est faite." Les propos sont lâchés et le moment se veut solennel. Tenant dans ses mains un pain de glace détaché du glacier, François Hollande a fait part de son inquiétude: "Je suis très pessimiste sur les effets du réchauffement" et d'ajouter "la disparition du glacier, c'est aussi la disparition de l'Histoire".

Situé à deux heures de route de la capitale, le site a fait l'objet de nombreuses études depuis 1930. C'est aussi ici que les conséquences du réchauffement climatique sont les plus visibles: en 80 ans, ce glacier de 15 km a reculé de 1,2 kilomètre.

Le Président français avait déjà constaté les dégâts du réchauffement climatique aux Philippines en février dernier. Une visite qui n'est pas anodine, à un mois et demi de la conférence du climat, organisé à Paris, où 194 chefs d’États devraient se retrouver afin de prendre des mesures fortes pour le climat.








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