Photo prise par l'auteur.
Plongé par hasard dans l'univers photographique en s'engageant dans la Marine américaine, Ralph Gibson s'initie à la photo et y prend goût dans l'école navale de photographie de Floride.
Inspiré par des grands noms de la discipline auprès de qui il fait ses armes, de Dorothea Lange à Mary Ellen Mark en passant par Larry Clark, il s'éloigne peu à peu du photojournalisme dans lequel il s'était spécialisé.
Mais c'est son arrivée à New York, ville qu'il considère comme étant "le paradis pour photographe", qui marque un tournant décisif dans sa carrière. Transcendé par la "ville qui ne dort jamais", Ralph Gibson finit par utiliser la photographie comme un outil de psychanalyse et trouve enfin son propre style qui naît de ses nombreuses introspections. Son œuvre se tourne alors vers le surréalisme et il délaisse définitivement les photos de reportages.
Ses réalisations sont marquées par diverses influences: le cinéma de la Nouvelle Vague française, la musique atonale, ou encore le mouvement du nouveau roman ayant notamment pour tête d'affiche Marguerite Duras.
Enfant, il fait de la figuration dans quelques films d'Alfred Hitchcok et sa nouvelle orientation photographique semble, inconsciemment ou pas, empreinte du spectre artistique du maître du suspens.
Galvanisé par ses nouvelles inspirations, Ralph Gibson met sur pieds un projet de livre d'artiste, "The Somnambulist". L'accueil peu enthousiaste qui lui est fait par les maisons d'édition pousse le photographe à créer son propre label Lustrum Press. En 1970, il publie enfin ce premier opus qui connaît un succès certain. Celui-ci est suivi de "Déjà-vu" (1973) et "Days at Sea" (1974). Il finit par publier un ensemble de ses photographies sur le désormais célèbre nom "The Trilogy".
C'est le Pavillon Populaire, lieu phare d'expositions photographiques de la ville de Montpellier, que Ralph Gibson a choisi afin d'exposer pour la première fois l'ensemble de son œuvre. Le visiteur peut ainsi découvrir près de 150 photos en noir et blanc qui le plongera dans l'univers particulier de l'artiste, flirtant avec l'onirique et le surréalisme.
Inspiré par des grands noms de la discipline auprès de qui il fait ses armes, de Dorothea Lange à Mary Ellen Mark en passant par Larry Clark, il s'éloigne peu à peu du photojournalisme dans lequel il s'était spécialisé.
Mais c'est son arrivée à New York, ville qu'il considère comme étant "le paradis pour photographe", qui marque un tournant décisif dans sa carrière. Transcendé par la "ville qui ne dort jamais", Ralph Gibson finit par utiliser la photographie comme un outil de psychanalyse et trouve enfin son propre style qui naît de ses nombreuses introspections. Son œuvre se tourne alors vers le surréalisme et il délaisse définitivement les photos de reportages.
Ses réalisations sont marquées par diverses influences: le cinéma de la Nouvelle Vague française, la musique atonale, ou encore le mouvement du nouveau roman ayant notamment pour tête d'affiche Marguerite Duras.
Enfant, il fait de la figuration dans quelques films d'Alfred Hitchcok et sa nouvelle orientation photographique semble, inconsciemment ou pas, empreinte du spectre artistique du maître du suspens.
Galvanisé par ses nouvelles inspirations, Ralph Gibson met sur pieds un projet de livre d'artiste, "The Somnambulist". L'accueil peu enthousiaste qui lui est fait par les maisons d'édition pousse le photographe à créer son propre label Lustrum Press. En 1970, il publie enfin ce premier opus qui connaît un succès certain. Celui-ci est suivi de "Déjà-vu" (1973) et "Days at Sea" (1974). Il finit par publier un ensemble de ses photographies sur le désormais célèbre nom "The Trilogy".
C'est le Pavillon Populaire, lieu phare d'expositions photographiques de la ville de Montpellier, que Ralph Gibson a choisi afin d'exposer pour la première fois l'ensemble de son œuvre. Le visiteur peut ainsi découvrir près de 150 photos en noir et blanc qui le plongera dans l'univers particulier de l'artiste, flirtant avec l'onirique et le surréalisme.
Esplanade Charles de Gaulle - 34000 Montpellier, France
Exposition ouverte du mardi au dimanche, de 10h à 13h et 14h à 18h. Entre libre.
Exposition ouverte du mardi au dimanche, de 10h à 13h et 14h à 18h. Entre libre.