Elles avaient quitté cette ville (située dans la province du Nord-Kivu), le 20 novembre, quelques heures avant l'entrée des rebelles. Les responsables de l'armée ont affirmé que le premier groupe est constitué du bataillon commando dont les éléments sont déployés dans différents endroits de la ville pour sécuriser la population et ses biens.
D'après les résolutions des chefs d'État de la Conférence internationale de la région de grands lacs (CIRGL), les rebelles devraient quitter la ville de Goma au plus tard mardi 27 novembre. Leur chef avait demandé un délai de 48 heures. Le retrait effectif des troupes du M23 a finalement eu lieu samedi denier, soit le 1er décembre.
Le retour des FARDC est apprécié par les habitants de Goma, principalement les femmes des militaires restées dans la région. Mais elles demandent la sécurité et la prise en charge des familles des militaires dont les maris sont morts lors des affrontements entre les FARDC et le M23.
"Nous sommes des veuves, ils ont tué nos maris. Qui va s'occuper de nos enfants? Qui va les scolariser?", s'est interrogée une veuve dont le mari a été tué par les rebelles.
Les militaires déployés dans la ville après le départ du M23 disent avoir le moral. Ils disent même être soutenus par le gouvernement congolais pour mieux rendre service à la population du Nord-Kivu.
Le ministre de l'Intérieur et Décentralisation, Richard Muyej Mangenz, est arrivé lundi 3 décembre à Goma, après le retrait des rebelles du M23. Il a exprimé la volonté du gouvernement de la RDC d'aider l'administration provinciale à reprendre rapidement du service. "Goma est le chef-lieu du Nord-Kivu et le Nord-Kivu est une province de la RDC, un pays indépendant qui tient à l'intégrité de son territoire en préservant la souveraineté nationale. L'administration doit reprendre assez rapidement et nous ferons tout, en respectant l'esprit des accords de Kampala. Nous allons travailler avec la Monusco qui nous a aidés à comprendre davantage la situation pour que l'autorité de l’État soit rétablie le plus tôt possible", a-t-il assuré.
Partis à Beni à l'entrée des rebelles, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, les membres du gouvernement provincial et de l'Assemblée provinciale ainsi que plusieurs personnalités politiques séjournent déjà à Goma. Le chef de la police nationale congolaise, le général Bisengimana, est arrivé depuis dimanche. Parti lui aussi s'installer à Beni après l'occupation de Goma par le M23, le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota a salué le retrait de ces rebelles. Selon lui, ce retrait constitue "un premier pas qui doit entraîner le rétablissement de l'autorité de l’État au Nord-Kivu".
Ci-dessous en audio, Richard Muyej Mangez, ministre de l'Intérieur et Décentralisation de la RDC (mise en perspective par Sifa Maguru), ainsi que Mweze Mutunga Lukube (Radio Okapi)
D'après les résolutions des chefs d'État de la Conférence internationale de la région de grands lacs (CIRGL), les rebelles devraient quitter la ville de Goma au plus tard mardi 27 novembre. Leur chef avait demandé un délai de 48 heures. Le retrait effectif des troupes du M23 a finalement eu lieu samedi denier, soit le 1er décembre.
Le retour des FARDC est apprécié par les habitants de Goma, principalement les femmes des militaires restées dans la région. Mais elles demandent la sécurité et la prise en charge des familles des militaires dont les maris sont morts lors des affrontements entre les FARDC et le M23.
"Nous sommes des veuves, ils ont tué nos maris. Qui va s'occuper de nos enfants? Qui va les scolariser?", s'est interrogée une veuve dont le mari a été tué par les rebelles.
Les militaires déployés dans la ville après le départ du M23 disent avoir le moral. Ils disent même être soutenus par le gouvernement congolais pour mieux rendre service à la population du Nord-Kivu.
Le ministre de l'Intérieur et Décentralisation, Richard Muyej Mangenz, est arrivé lundi 3 décembre à Goma, après le retrait des rebelles du M23. Il a exprimé la volonté du gouvernement de la RDC d'aider l'administration provinciale à reprendre rapidement du service. "Goma est le chef-lieu du Nord-Kivu et le Nord-Kivu est une province de la RDC, un pays indépendant qui tient à l'intégrité de son territoire en préservant la souveraineté nationale. L'administration doit reprendre assez rapidement et nous ferons tout, en respectant l'esprit des accords de Kampala. Nous allons travailler avec la Monusco qui nous a aidés à comprendre davantage la situation pour que l'autorité de l’État soit rétablie le plus tôt possible", a-t-il assuré.
Partis à Beni à l'entrée des rebelles, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, les membres du gouvernement provincial et de l'Assemblée provinciale ainsi que plusieurs personnalités politiques séjournent déjà à Goma. Le chef de la police nationale congolaise, le général Bisengimana, est arrivé depuis dimanche. Parti lui aussi s'installer à Beni après l'occupation de Goma par le M23, le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota a salué le retrait de ces rebelles. Selon lui, ce retrait constitue "un premier pas qui doit entraîner le rétablissement de l'autorité de l’État au Nord-Kivu".
Ci-dessous en audio, Richard Muyej Mangez, ministre de l'Intérieur et Décentralisation de la RDC (mise en perspective par Sifa Maguru), ainsi que Mweze Mutunga Lukube (Radio Okapi)