Un nouveau rapport, intitulé "Ils sont traités comme des criminels. La RDC fait taire des voix discordantes pendant la période préélectorale", révèle comment la justice congolaise est instrumentalisée afin de réduire au silence ceux qui sont en désaccord avec l’idée d’un troisième mandat pour le président Kabila. Ce document porte plus précisément sur les cas de huit personnes incarcérées après avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression, d’association et de réunion, et dont une a passé 145 jours en détention au secret.
"En vue de l’échéance électorale de l’an prochain, la justice a été compromise dans un but politique afin d’écraser la dissidence. Des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion sont arrêtées et placées en détention au secret pendant des mois", a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et les Grands lacs à Amnesty International.
"En vue de l’échéance électorale de l’an prochain, la justice a été compromise dans un but politique afin d’écraser la dissidence. Des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion sont arrêtées et placées en détention au secret pendant des mois", a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et les Grands lacs à Amnesty International.