RAMOGEPOL est un plan d’intervention pour la lutte contre les pollutions marines accidentelles en Méditerranée. La zone d’application de ce plan s’étend de l’embouchure du Grand Rhône à l’Ouest et le feu de Capo d'Anzio à l’Est, en englobant la Sardaigne et la Corse. L’exercice RAMOGEPOL 2014 se déroule ces 16 et 17 septembre en Italie, à proximité de l’île d’Elbe. Le ministère italien de l’Environnement chargé de planifier cet exercice, a choisi cette zone particulièrement sensible, dans laquelle l’activité humaine et le trafic maritime intense sont des menaces importantes pour la biodiversité. Cette année, le scénario retenu pour cette simulation est une collision entre un pétrolier chargé d’arabian brut et un porte-conteneurs. Cet accident majeur fera quelques blessés et engendrera un déversement de plusieurs milliers de tonnes de pétrole, au nord de l’île d’Elbe, menaçant les côtes corses et sardes en raison des conditions de courant. Dans un premier temps, après la collision, une phase de sauvetage SAR, Save And Rescue, sera mise en œuvre afin de récupérer les personnes de l’équipage qui auront été blessées lors de la collision. Au cours de cette phase, le ministère de l’Environnement italien activera le Plan RAMOGEPOL afin de solliciter l’aide des États voisins dans la gestion de cet événement grave.
Le lendemain, des moyens nautiques, aériens et terrestres des pays Parties à l’Accord RAMOGE, ainsi qu’un avion espagnol, destiné à la reconnaissance des pollutions, et un pétrolier affrété par l’AESM, Agence européenne de sécurité maritime, seront sur le site.
Les opérations maritimes et terrestres de lutte contre la pollution par hydrocarbures seront alors mises en œuvre. La lutte sera menée en zones hauturière, côtière et littorale avec les moyens des différentes administrations des États participants, Guardia Costiera, ministère italien de l’Environnement, marines française et italienne, Douane française, Division de la police maritime et aéroportuaire de Monaco, Direction des Affaires maritimes de Monaco, SASEMAR, Sociedad estatal de salvataimento y seguridad marítima, notamment.
Pendant l’exercice, les différents centres de crises, en Italie, en France, seront activés afin de les entraîner à cette coopération et de vérifier ainsi l’efficacité de leurs procédures nationale et internationale. L’exercice se clôturera, dans l’après-midi de ce 17 septembre par une conférence de presse qui se tiendra à 17h à l'Hôtel Airone de Portoferraio, sur l'île d'Elbe, avec l’ensemble des partenaires RAMOGE. On aura compris qu'il est important que ce type d’exercices soit régulier, pour que les opérations de lutte contre la pollution soient des plus réactives et efficaces en cas d’accident réel et éviter ainsi des éventuelles catastrophes écologiques.
Le lendemain, des moyens nautiques, aériens et terrestres des pays Parties à l’Accord RAMOGE, ainsi qu’un avion espagnol, destiné à la reconnaissance des pollutions, et un pétrolier affrété par l’AESM, Agence européenne de sécurité maritime, seront sur le site.
Les opérations maritimes et terrestres de lutte contre la pollution par hydrocarbures seront alors mises en œuvre. La lutte sera menée en zones hauturière, côtière et littorale avec les moyens des différentes administrations des États participants, Guardia Costiera, ministère italien de l’Environnement, marines française et italienne, Douane française, Division de la police maritime et aéroportuaire de Monaco, Direction des Affaires maritimes de Monaco, SASEMAR, Sociedad estatal de salvataimento y seguridad marítima, notamment.
Pendant l’exercice, les différents centres de crises, en Italie, en France, seront activés afin de les entraîner à cette coopération et de vérifier ainsi l’efficacité de leurs procédures nationale et internationale. L’exercice se clôturera, dans l’après-midi de ce 17 septembre par une conférence de presse qui se tiendra à 17h à l'Hôtel Airone de Portoferraio, sur l'île d'Elbe, avec l’ensemble des partenaires RAMOGE. On aura compris qu'il est important que ce type d’exercices soit régulier, pour que les opérations de lutte contre la pollution soient des plus réactives et efficaces en cas d’accident réel et éviter ainsi des éventuelles catastrophes écologiques.