Cette date choisie n’est pas innocente, c’est effectivement le 24 novembre 1859 que paraissait “L’Origine des espèces” à Londres. Ou plus exactement "L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la survie". C’est en janvier 2001 qu’on a constaté que la petite boîte de la taille d’un livre de poche contenant les carnets ne se trouvait plus à sa place. En septembre 2000, on les avait sortis pour les photographier. Les années ont passé, les bibliothécaires croyaient que ces documents avaient été replacés ailleurs, dans cette vaste bibliothèque qui comporte une dizaine de millions de livres, cartes et manuscrits. Après de très nombreuses recherches infructueuses, c'est seulement maintenant que la célèbre université s'est décidée à annoncer que les carnets avaient été volés et qu'ils rejoignaient donc la longue liste d'Interpol où figurent les œuvres d'art volées.
"Je regrette profondément que ces carnets de notes restent introuvables en dépit de nombreuses recherches à grande échelle au cours de ces 20 dernières années, dont la plus grande recherche de l'histoire de cette bibliothèque plus tôt cette année" a déclaré Jessica Gardner, directrice des services bibliothécaires.
Dans l’un de ces carnets on trouve l'esquisse d’"arbre de la vie" du naturaliste, qui est devenu le symbole de sa théorie de l’évolution. C ‘est durant l’été 1837, à son retour d’un tour du monde à bord du Beagle, navire scientifique de la Marine britannique qu’il a esquissé dans son carnet cet “arbre de la vie”.
Ces carnets sont estimés à plusieurs millions de livres sterling. On pourra certainement s’étonner que des pièces aussi rares n’aient pas été davantage protégées mais Jessica Gardner précise que les protocoles de la bibliothèque au moment où les livres ont disparu étaient très différents de ceux d'aujourd'hui. "Aujourd’hui, tout objet manquant aussi important serait immédiatement signalé comme un vol potentiel et une recherche généralisée serait lancée", indique-t-elle. "Nous gardons toutes nos précieuses collections sous la plus grande sécurité, dans des chambres fortes dédiées et climatisées, répondant aux normes nationales".
Le sergent-détective Sharon Burrell, de la police du Cambridgeshire qui est chargé de l'enquête a fait savoir :
"Nous demandons à toute personne ayant une quelconque connaissance de l'endroit où se trouvent ces carnets inestimables de nous contacter. Ils sont extrêmement précieux et importants, tant pour l'université que pour quiconque s'intéresse à l'histoire des sciences".
De son côté, l'université de Cambridge met en place un courriel spécifique pour récolter des témoignages. On peut lire sur son site: "Quelqu'un, quelque part a sûrement des informations qui pourraient nous aider à remettre ces carnets à leur place, dans le cœur de l'héritage culturel et scientifique du Royaume-Uni".
"Je regrette profondément que ces carnets de notes restent introuvables en dépit de nombreuses recherches à grande échelle au cours de ces 20 dernières années, dont la plus grande recherche de l'histoire de cette bibliothèque plus tôt cette année" a déclaré Jessica Gardner, directrice des services bibliothécaires.
Dans l’un de ces carnets on trouve l'esquisse d’"arbre de la vie" du naturaliste, qui est devenu le symbole de sa théorie de l’évolution. C ‘est durant l’été 1837, à son retour d’un tour du monde à bord du Beagle, navire scientifique de la Marine britannique qu’il a esquissé dans son carnet cet “arbre de la vie”.
Ces carnets sont estimés à plusieurs millions de livres sterling. On pourra certainement s’étonner que des pièces aussi rares n’aient pas été davantage protégées mais Jessica Gardner précise que les protocoles de la bibliothèque au moment où les livres ont disparu étaient très différents de ceux d'aujourd'hui. "Aujourd’hui, tout objet manquant aussi important serait immédiatement signalé comme un vol potentiel et une recherche généralisée serait lancée", indique-t-elle. "Nous gardons toutes nos précieuses collections sous la plus grande sécurité, dans des chambres fortes dédiées et climatisées, répondant aux normes nationales".
Le sergent-détective Sharon Burrell, de la police du Cambridgeshire qui est chargé de l'enquête a fait savoir :
"Nous demandons à toute personne ayant une quelconque connaissance de l'endroit où se trouvent ces carnets inestimables de nous contacter. Ils sont extrêmement précieux et importants, tant pour l'université que pour quiconque s'intéresse à l'histoire des sciences".
De son côté, l'université de Cambridge met en place un courriel spécifique pour récolter des témoignages. On peut lire sur son site: "Quelqu'un, quelque part a sûrement des informations qui pourraient nous aider à remettre ces carnets à leur place, dans le cœur de l'héritage culturel et scientifique du Royaume-Uni".