Nice, terre d’innovations et d’expérimentations numériques au plan international
Photo (c) D.T.
"Comment concilier communication de proximité sécurisée, environnement, design, qualité de vie citoyenne, interopérabilité des réseaux intelligents (smart grids) et services de mobilité urbaine (technologies NFC) pour bâtir la ville intelligente et harmonieusement durable de demain?" Un défi que la Métropole Nice Côte d’Azur, pionnière en innovation numérique a relevé avec exemplarité…
"Le numérique", a souligné lors de son allocution introductive Dominique Estrosi-Sassone, maire-adjoint délégué à la Politique de la Ville et à la Cohésion Sociale, "représente une 3ème révolution industrielle majeure dont la Métropole Nice Côte d’Azur a su anticiper les enjeux en se positionnant comme un véritable laboratoire-pilote au plan international. Parmi nos initiatives récentes, nous avons ainsi dans le cadre de la 2e édition de la convention internationale des villes intelligentes et durables inauguré le premier boulevard connecté au monde, expérience menée en partenariat avec Cisco France et la Semiacs. Le boulevard Victor Hugo à Nice a été équipé de capteurs environnementaux (lampadaires, sol, containers) afin de collecter en temps réel des données sur la circulation, le stationnement, la propreté, l’éclairage public, la qualité de l’air etc. Les informations regroupées sur une plateforme technologique puis analysées permettront de réaliser des économies énergétiques, de mieux piloter les politiques urbaines (mobilité, collecte des déchets), de restituer au citoyen des informations utiles aux déplacements (places de parking disponibles), de cibler leurs problématiques et de les résoudre efficacement. Cette communication entre objets favorise ainsi concrètement une gestion "intelligente" optimisée de la Ville. La révolution numérique est bien en marche à Nice!"
Pour Bernard Kleynhoff, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, "le numérique est un enjeu essentiel pour le savoir, le seul lien qui grandit quand on le partage. Le modèle urbain niçois est devenu une référence au plan mondial. Nous l’avons vérifié, par exemple, lors d’un récent déplacement au Kazakhstan. Nous avons la chance de disposer d’une Opération-phare d’Intérêt National avec le projet d’Éco-Vallée et nous nous devons d’être exemplaires. La CCI est à 100 % numérique, 24h /24h (création récente d’un salon virtuel pour l’emploi de personnes souffrant d’un handicap). Le premier atout du numérique est de fédérer. Preuve en est: la charte "smart grids" signée entre tous les acteurs du territoire niçois. Son second atout est d’être moteur d’innovation: une dizaine de projets ont été financés à hauteur de 40 M€ par la Métropole azuréenne, la Ville de Nice, la CCI Nice Côte d’Azur, le Conseil Régional et le Conseil Général des Alpes-Maritimes."
"Le numérique", a souligné lors de son allocution introductive Dominique Estrosi-Sassone, maire-adjoint délégué à la Politique de la Ville et à la Cohésion Sociale, "représente une 3ème révolution industrielle majeure dont la Métropole Nice Côte d’Azur a su anticiper les enjeux en se positionnant comme un véritable laboratoire-pilote au plan international. Parmi nos initiatives récentes, nous avons ainsi dans le cadre de la 2e édition de la convention internationale des villes intelligentes et durables inauguré le premier boulevard connecté au monde, expérience menée en partenariat avec Cisco France et la Semiacs. Le boulevard Victor Hugo à Nice a été équipé de capteurs environnementaux (lampadaires, sol, containers) afin de collecter en temps réel des données sur la circulation, le stationnement, la propreté, l’éclairage public, la qualité de l’air etc. Les informations regroupées sur une plateforme technologique puis analysées permettront de réaliser des économies énergétiques, de mieux piloter les politiques urbaines (mobilité, collecte des déchets), de restituer au citoyen des informations utiles aux déplacements (places de parking disponibles), de cibler leurs problématiques et de les résoudre efficacement. Cette communication entre objets favorise ainsi concrètement une gestion "intelligente" optimisée de la Ville. La révolution numérique est bien en marche à Nice!"
Pour Bernard Kleynhoff, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, "le numérique est un enjeu essentiel pour le savoir, le seul lien qui grandit quand on le partage. Le modèle urbain niçois est devenu une référence au plan mondial. Nous l’avons vérifié, par exemple, lors d’un récent déplacement au Kazakhstan. Nous avons la chance de disposer d’une Opération-phare d’Intérêt National avec le projet d’Éco-Vallée et nous nous devons d’être exemplaires. La CCI est à 100 % numérique, 24h /24h (création récente d’un salon virtuel pour l’emploi de personnes souffrant d’un handicap). Le premier atout du numérique est de fédérer. Preuve en est: la charte "smart grids" signée entre tous les acteurs du territoire niçois. Son second atout est d’être moteur d’innovation: une dizaine de projets ont été financés à hauteur de 40 M€ par la Métropole azuréenne, la Ville de Nice, la CCI Nice Côte d’Azur, le Conseil Régional et le Conseil Général des Alpes-Maritimes."
Nouveaux enjeux de la proximité numérique: des services pratiques à usage du citoyen
Illustrant ces tendances, Monique Bailet, Directeur Général des Services Adjoint, Ville de Nice, a présenté une initiative originale lancée en février 2013 en avant-première mondiale au sein du centre commercial Nice Étoile en cœur de Ville baptisée "Spot Mairie": première cabine de mairie virtuelle, fruit d’un partenariat de la Ville de Nice avec Cisco France. Le principe est simple: intégrant tablette tactile, écran géant, webcam, imprimante et scanner, la cabine permet de dialoguer virtuellement avec l'un des 19 télé-conseillers d'Allo Mairie (le service de renseignements téléphoniques de la mairie) et de régler, à distance et aux heures d'ouverture du centre commercial, la plupart des démarches administratives concernant la ville de Nice et la Métropole Nice Côte d'Azur. "Son positionnement au sein d’un lieu de vie, sa simplicité de fonctionnement, la qualité des échanges et l’efficacité du dispositif aisément déménageable ont séduit de nombreux usagers. A tel point que nous envisageons après en avoir amélioré l’accessibilité de le déployer sur le territoire."
Aurélie Bozza, chef de projets, Direction des Systèmes d’Informations, Métropole Nice Côte d’Azur a présenté l’opération Cityzi lancée en mai 2010 à Nice en avant-première européenne sur un éco-système complet (opérateurs de transport et de télécom, banques, commerçants…). Centré sur une utilisation élargie de la technologie NFC (Near Field Communication), le dispositif a permis diverses applications (paiement/validation de titres de transport, location de vélobleue/autobleue, accès à des informations pratiques, achats, sensibilisation aux risques naturels..). Le système a enregistré plus de 30.000 connexions mensuelles.
Thierry Pitout, directeur général adjoint des Routes, Métropole Nice Côte d’Azur, a dressé de son côté le bilan de 32 mois d’exploitation du système d’auto-partage électrique en libre-service "Autobleue" sur le territoire de Nice Côte d’Azur qui prévoit à terme la mise en circulation de 210 véhicules sur 70 stations. "Le dispositif visant à rationaliser l’usage du véhicule individuel en ville a rencontré un vrai succès populaire."
Aurélie Bozza, chef de projets, Direction des Systèmes d’Informations, Métropole Nice Côte d’Azur a présenté l’opération Cityzi lancée en mai 2010 à Nice en avant-première européenne sur un éco-système complet (opérateurs de transport et de télécom, banques, commerçants…). Centré sur une utilisation élargie de la technologie NFC (Near Field Communication), le dispositif a permis diverses applications (paiement/validation de titres de transport, location de vélobleue/autobleue, accès à des informations pratiques, achats, sensibilisation aux risques naturels..). Le système a enregistré plus de 30.000 connexions mensuelles.
Thierry Pitout, directeur général adjoint des Routes, Métropole Nice Côte d’Azur, a dressé de son côté le bilan de 32 mois d’exploitation du système d’auto-partage électrique en libre-service "Autobleue" sur le territoire de Nice Côte d’Azur qui prévoit à terme la mise en circulation de 210 véhicules sur 70 stations. "Le dispositif visant à rationaliser l’usage du véhicule individuel en ville a rencontré un vrai succès populaire."
Le design numérique 2.0, un nouveau regard culturel sur l’espace urbain
"Poétique, ludique ou intuitif, l’espace urbain modélisé, devenu lieu d’échanges artistiques et de connaissances, se réinvente au gré de la création numérique et se métamorphose pour donner forme aux nouveaux usages de la ville que s’approprient les habitants", explique Ronan Kerdreux, enseignant-chercheur à l'école supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée.
Les experts de l’Observatoire de la Ville s’accordent sur une vision prospective plurielle de la dynamique de proximité urbaine. Alain Bourdin, urbaniste-sociologue confirme que "le premier enjeu de cette 3e révolution industrielle est la communication. La question qui se pose est de savoir si l’on s’oriente vers une communication partagée impliquante libertaire mais confuse type auberge espagnole ou un système sous contrôle techniciste sous l’œil omnipotent des gouvernances? Le numérique crée des rapprochements indéniables entre citoyens et favorise une meilleure appréhension du système urbain complexe transformé en laboratoire vivant. Comment dès lors maîtriser ces flux multi-canaux d’information urbaine? Doivent-ils transiter par la téléphonie mobile ou s’inscrire dans l’espace public? A l’évidence, les collectivités doivent à l’instar de l’expérience niçoise réussie "Allo-Mairies" accélérer la simplification des démarches et pratiques au service du citoyen pour renforcer cette proximité urbaine. Le numérique s’impose en cela comme un outil permettant l’invention de nouveaux usages, garant d’innovations et de stabilité au sein de l’espace public", conclut en synthèse Alain Bourdin prônant en final "un engagement plus marqué de l’université afin que l’acteur urbain se développe véritablement au service du citoyen!"
Les experts de l’Observatoire de la Ville s’accordent sur une vision prospective plurielle de la dynamique de proximité urbaine. Alain Bourdin, urbaniste-sociologue confirme que "le premier enjeu de cette 3e révolution industrielle est la communication. La question qui se pose est de savoir si l’on s’oriente vers une communication partagée impliquante libertaire mais confuse type auberge espagnole ou un système sous contrôle techniciste sous l’œil omnipotent des gouvernances? Le numérique crée des rapprochements indéniables entre citoyens et favorise une meilleure appréhension du système urbain complexe transformé en laboratoire vivant. Comment dès lors maîtriser ces flux multi-canaux d’information urbaine? Doivent-ils transiter par la téléphonie mobile ou s’inscrire dans l’espace public? A l’évidence, les collectivités doivent à l’instar de l’expérience niçoise réussie "Allo-Mairies" accélérer la simplification des démarches et pratiques au service du citoyen pour renforcer cette proximité urbaine. Le numérique s’impose en cela comme un outil permettant l’invention de nouveaux usages, garant d’innovations et de stabilité au sein de l’espace public", conclut en synthèse Alain Bourdin prônant en final "un engagement plus marqué de l’université afin que l’acteur urbain se développe véritablement au service du citoyen!"