Plantes médecinales en vente au marché de Cosa (Conakry). Photo prise par Boubacar Barry
Pratique séculaire, la médecine traditionnelle est en plein essor, du fait de ses bienfaits sur la santé. Feuilles, tiges, écorces et racines de certaines plantes apportent la santé et sauvent des vies. Ces plantes, aux dénominations variables, selon les communautés, traitent ou soulagent plusieurs pathologies. Entre autres le palu, la fièvre typhoide, le rhumatisme, la sinusite, les problèmes liés à la menstruation, la stérilité, la constipation, les fibromes, l’enflure des pieds, l’hémorroïde, la faiblesse sexuelle, la jaunisse, etc. Les recettes sont obtenues par infusion ou imbibition (immersion) pendant une durée déterminée, avant d’extraire le liquide. A boire en petite quantité et avec lequel on se lave pendant un temps. Ce jus obtenu peut aussi être préparé avec le riz, le fonio ou de la viande. Certaines matières de ces plantes sont séchées et pulvérisées pour être mélangés aux repas ou dissous dans une boisson. Hassimiou Diallo, un jeune diplômé de 35 ans, n’est jamais entré dans un hôpital, son secret: la pharmacopée. Un mélange d’écorces a sauvé l’enseignant Alpha Oumar Diallo de l’hémorroïde. Il affirme ne plus se plaindre depuis 2014, lui qui refusait d'en absorber à chaque fois que son père l’y forçait.
Ce traitement traditionnel, les uns l’on hérité de leurs parents, comme Youssouf Sylla, ingénieur agronome. D’autres ont découvert ses effets positifs par recommandations. Toutefois, si plus d’un Guinéen a recours à ce traitement, c’est aussi à cause de la cherté de la facture de la médecine moderne ou à cause de l'insuffisance de celle-ci à guérir définitivement certaines maladies, argumentent certains.
Par ailleurs, le véritable problème de la pharmacopée est relatif à la posologie. La majorité va à l’encontre de la recommandation des "tradi-praticiens" en diminuant la dose pour éviter d’autres complications. Cependant, même avec modération, les diarrhées et vomissements qui s’en suivent après l’ingurgitation de ces principes actifs, n’épargnent pas d’autres. Docteur Keyla, fonctionnaire de la société de distribution de produits pharmaceutiques en est mort en mai 2018.
A rappeler que certains tradi-praticiens ont recours à des connaissances ésotériques pour traiter les affections physiques, psychologiques ou mentales. Voire procéder à des interventions chirurgicales, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.
Ce traitement traditionnel, les uns l’on hérité de leurs parents, comme Youssouf Sylla, ingénieur agronome. D’autres ont découvert ses effets positifs par recommandations. Toutefois, si plus d’un Guinéen a recours à ce traitement, c’est aussi à cause de la cherté de la facture de la médecine moderne ou à cause de l'insuffisance de celle-ci à guérir définitivement certaines maladies, argumentent certains.
Par ailleurs, le véritable problème de la pharmacopée est relatif à la posologie. La majorité va à l’encontre de la recommandation des "tradi-praticiens" en diminuant la dose pour éviter d’autres complications. Cependant, même avec modération, les diarrhées et vomissements qui s’en suivent après l’ingurgitation de ces principes actifs, n’épargnent pas d’autres. Docteur Keyla, fonctionnaire de la société de distribution de produits pharmaceutiques en est mort en mai 2018.
A rappeler que certains tradi-praticiens ont recours à des connaissances ésotériques pour traiter les affections physiques, psychologiques ou mentales. Voire procéder à des interventions chirurgicales, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.