L’Automobile Club Association (ACA), organisation apolitique regroupant 700.000 membres en France et reconnue par la Fédération Internationale de l’Automobile, se réjouit d’un tel engagement des candidats. L’ACA est favorable à toute mesure visant à rendre l’obtention du permis initial moins onéreux, plus rapide et plus efficace mais soutient que seule une modification de la formation initiale et l’instauration d’un réel continuum éducatif global sont les garants d’une amélioration durable de la sécurité routière.
Dans ce contexte, l’ACA demande la mise en place d’un rendez-vous post-permis sur piste sécurisée, au bout d’un an de permis de conduire, permettant notamment d’y suivre un module de réflexion en groupe sur des accidents de la circulation, un module d’apprentissage de conduite en situation d’urgence et un module d'éco-conduite.
Chistian Scholly, Directeur Général Adjoint de l’ACA déclare "Les formations post-permis pour les conducteurs novices sont encore cantonnées à un stade quasi - expérimental en France. Nous sommes convaincus que l’amélioration durable de la sécurité routière passera prioritairement par l’amélioration de la qualité de la formation des jeunes. Des pays européens ont fait des formations post permis une composante majeure de leur système de formation à la conduite, permettant ainsi des avancées majeures en termes de sécurité routière. A l’instar de celle mise en œuvre en Autriche en 2003, il est possible, par ces formations post-permis, de réduire d’un tiers l’accidentologie des jeunes conducteurs en l’espace de quelques années."
Au mois de mars dernier l’ACA avait adressé un questionnaire aux candidats. A la question "Comptez-vous mettre en œuvre un vrai continuum éducatif du permis de conduire, en commençant rapidement par une formation post permis pour les jeunes conducteurs, qui payent le plus lourd tribut à l’insécurité routière?", Nicolas Sarkozy avait répondu: "La question d’une formation post-permis est à réexaminer pour voir comment il est possible de réduire l’intolérable surmortalité des jeunes conducteurs. En son temps, j’ai défendu l’instauration du permis probatoire. Cela fonctionne bien, mais ce n’est manifestement pas suffisant." La réponse de François Hollande était: "La formation ne doit pas, à mon sens, se concentrer au seul moment du passage du permis de conduire. Elle doit se faire tout au long de la scolarité – je note d’ailleurs l’absence de dispositif pour les 15-25 ans, alors que les taux de mortalité sont au plus haut avec cette tranche d’âge. Il ne faut pas oublier non plus l’importance des formations post-permis à tous les âges de la vie qui permettent de progresser dans la maîtrise du véhicule en fonction de ses besoins prioritaires et à la lumière de ses premières expériences."
Dans ce contexte, l’ACA demande la mise en place d’un rendez-vous post-permis sur piste sécurisée, au bout d’un an de permis de conduire, permettant notamment d’y suivre un module de réflexion en groupe sur des accidents de la circulation, un module d’apprentissage de conduite en situation d’urgence et un module d'éco-conduite.
Chistian Scholly, Directeur Général Adjoint de l’ACA déclare "Les formations post-permis pour les conducteurs novices sont encore cantonnées à un stade quasi - expérimental en France. Nous sommes convaincus que l’amélioration durable de la sécurité routière passera prioritairement par l’amélioration de la qualité de la formation des jeunes. Des pays européens ont fait des formations post permis une composante majeure de leur système de formation à la conduite, permettant ainsi des avancées majeures en termes de sécurité routière. A l’instar de celle mise en œuvre en Autriche en 2003, il est possible, par ces formations post-permis, de réduire d’un tiers l’accidentologie des jeunes conducteurs en l’espace de quelques années."
Au mois de mars dernier l’ACA avait adressé un questionnaire aux candidats. A la question "Comptez-vous mettre en œuvre un vrai continuum éducatif du permis de conduire, en commençant rapidement par une formation post permis pour les jeunes conducteurs, qui payent le plus lourd tribut à l’insécurité routière?", Nicolas Sarkozy avait répondu: "La question d’une formation post-permis est à réexaminer pour voir comment il est possible de réduire l’intolérable surmortalité des jeunes conducteurs. En son temps, j’ai défendu l’instauration du permis probatoire. Cela fonctionne bien, mais ce n’est manifestement pas suffisant." La réponse de François Hollande était: "La formation ne doit pas, à mon sens, se concentrer au seul moment du passage du permis de conduire. Elle doit se faire tout au long de la scolarité – je note d’ailleurs l’absence de dispositif pour les 15-25 ans, alors que les taux de mortalité sont au plus haut avec cette tranche d’âge. Il ne faut pas oublier non plus l’importance des formations post-permis à tous les âges de la vie qui permettent de progresser dans la maîtrise du véhicule en fonction de ses besoins prioritaires et à la lumière de ses premières expériences."