Photo prise par l'auteur
Chaque année, la Martinique perd près de 3.000 jeunes qui partent étudiés en France continentale et qui ne reviennent pas. Afin de stopper cet exode, l’association Alé Viré a été créée. En juin 2018, elle avait déjà lancé une grande campagne de communication autour d’un questionnaire numérique visant en priorité les jeunes Martiniquais "partis ou rentrés". Une fois analysée, les résultats devront permettre d'identifier les pistes de réflexion et des actions visant à développer l'attractivité de la Martinique devraient être proposées. A ce jour, près de 5.000 réponses ont été reçues.
La journée An Nou Viré est donc la seconde action de cette jeune association. Ponctuée par des témoignages de jeunes revenus en Martinique et des institutionnels tels l'INSEE ou la chambre de commerce et d'industrie de la Martinique, l’objectif de cette conférence était un état des lieux de la situation.
Isabelle Padra-Rebelo de l’INSEE a confirmé cette tendance. L'émigration est plus perceptible dans les communes du Centre d'Agglomération de la Martinique (CACEM) comprenant la capitale de la Martinique Fort-de-France, Le Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher. C’est également dans cette région que la population se concentre. Près 40% de la population vit sur le territoire de la CACEM.
Steeve Bercy, Alexandre Ventadour, Ayanna Mouflet, ont donc exposé les contraintes rencontrées au retour au pays.
Rythmes de travail différents, mentalités diverses, infrastructures moins modernes, démarches administratives complexifiées, ils ont reconnu que cette migration était jonchée de périples divers et variés. Mais, ils ont également avoué leur joie d’être enfin "chez eux".
La journée An Nou Viré est donc la seconde action de cette jeune association. Ponctuée par des témoignages de jeunes revenus en Martinique et des institutionnels tels l'INSEE ou la chambre de commerce et d'industrie de la Martinique, l’objectif de cette conférence était un état des lieux de la situation.
Isabelle Padra-Rebelo de l’INSEE a confirmé cette tendance. L'émigration est plus perceptible dans les communes du Centre d'Agglomération de la Martinique (CACEM) comprenant la capitale de la Martinique Fort-de-France, Le Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher. C’est également dans cette région que la population se concentre. Près 40% de la population vit sur le territoire de la CACEM.
Steeve Bercy, Alexandre Ventadour, Ayanna Mouflet, ont donc exposé les contraintes rencontrées au retour au pays.
Rythmes de travail différents, mentalités diverses, infrastructures moins modernes, démarches administratives complexifiées, ils ont reconnu que cette migration était jonchée de périples divers et variés. Mais, ils ont également avoué leur joie d’être enfin "chez eux".