Bien que les Philippines aient ratifié les deux principaux traités internationaux interdisant la torture, des méthodes telles que les décharges électriques, les simulacres d’exécution, le "waterboarding" (simulacre de noyade), l’asphyxie avec des sacs plastiques, les coups et le viol continuent d’être employées par des policiers pour faire de l’extorsion ou obtenir des "aveux".
"Trop de policiers aux Philippines sont prompts à utiliser leur arme et font fi de leur insigne - en abusant de leur pouvoir tout en vidant de tout son sens leur devoir de protéger et servir la population. Le gouvernement a mis en place la législation nécessaire; maintenant, il faut qu’il la fasse respecter, sans quoi il risque de voir la police se placer au-dessus des lois", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, présent à Manille pour le lancement de la campagne.
L’adoption d’une Loi contre la torture, il y a cinq ans, aurait dû constituer un moment historique, mais aucun fonctionnaire n’a encore été condamné, ce qui incite à douter fortement de l’efficacité de cette loi.
Les Philippines sont le troisième des cinq pays placés au centre de l’attention d’une campagne mondiale d’Amnesty International, intitulée Stop Torture, à un moment crucial pour le développement de ce pays. Le rapport d’Amnesty International montre comment et pourquoi le gouvernement n’applique pas l’interdiction de la torture.
"Trop de policiers aux Philippines sont prompts à utiliser leur arme et font fi de leur insigne - en abusant de leur pouvoir tout en vidant de tout son sens leur devoir de protéger et servir la population. Le gouvernement a mis en place la législation nécessaire; maintenant, il faut qu’il la fasse respecter, sans quoi il risque de voir la police se placer au-dessus des lois", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, présent à Manille pour le lancement de la campagne.
L’adoption d’une Loi contre la torture, il y a cinq ans, aurait dû constituer un moment historique, mais aucun fonctionnaire n’a encore été condamné, ce qui incite à douter fortement de l’efficacité de cette loi.
Les Philippines sont le troisième des cinq pays placés au centre de l’attention d’une campagne mondiale d’Amnesty International, intitulée Stop Torture, à un moment crucial pour le développement de ce pays. Le rapport d’Amnesty International montre comment et pourquoi le gouvernement n’applique pas l’interdiction de la torture.