Pour commencer, afin de mieux comprendre, je vous propose de faire un peu d’histoire.
Au Moyen-Âge, le geek aurait d’abord été le nom donné à l’oiseau voleur le coucou et par la suite à un idiot, pour passer à une bête de foire avant de devenir au milieu du XXe siècle, celui qui est désigné comme différent, incompris.
Ce n’est qu’un peu plus tard que le terme sera utilisé pour nommer une petite communauté de jeunes étudiants plongés dans la technologie et les sciences-fictions, puis d’une façon générale les mondes de l’imaginaire. Ce sont les tenants de cette nouvelle culture qui, d’abord à la marge de la société, mais comme des pionniers, vont grâce aux nouvelles technologies, Internet, ainsi que la démocratisation des jeux vidéo et des récits fantastiques, devenir les porteurs d’une culture phare de la société d’aujourd’hui.
Les personnes concernées par cette culture pop sont donc celles et ceux qui, petits et grands, partagent tout ou parti de ces démarches et de ces passions. D’une poignée stéréotypée ils sont devenus nombreux et divers. Pour se reconnaître certains ont décidé dès la fin du XXe siècle de s’appeler eux-mêmes des geeks. C’est à ce moment-là que la représentation du nom a commencé à muter pour passer d’une signification péjorative à la reconnaissance. Notre société aurait alors vu en quelques décennies les marginaux d’hier devenir les vainqueurs d’aujourd’hui.
Pour caricaturer, souvenez-vous de ce camarade de classe, l’intellectuel à lunette, seul, plongé dans ses études et ses histoires. C’est lui aujourd’hui qui participe à bâtir la société des nouvelles technologies et du divertissement. L’exclu est devenu bankable.
Mais, en fin de compte les geeks ont-ils vraiment gagné? Je vous propose de tenter de répondre à cette question une prochaine fois.
Au Moyen-Âge, le geek aurait d’abord été le nom donné à l’oiseau voleur le coucou et par la suite à un idiot, pour passer à une bête de foire avant de devenir au milieu du XXe siècle, celui qui est désigné comme différent, incompris.
Ce n’est qu’un peu plus tard que le terme sera utilisé pour nommer une petite communauté de jeunes étudiants plongés dans la technologie et les sciences-fictions, puis d’une façon générale les mondes de l’imaginaire. Ce sont les tenants de cette nouvelle culture qui, d’abord à la marge de la société, mais comme des pionniers, vont grâce aux nouvelles technologies, Internet, ainsi que la démocratisation des jeux vidéo et des récits fantastiques, devenir les porteurs d’une culture phare de la société d’aujourd’hui.
Les personnes concernées par cette culture pop sont donc celles et ceux qui, petits et grands, partagent tout ou parti de ces démarches et de ces passions. D’une poignée stéréotypée ils sont devenus nombreux et divers. Pour se reconnaître certains ont décidé dès la fin du XXe siècle de s’appeler eux-mêmes des geeks. C’est à ce moment-là que la représentation du nom a commencé à muter pour passer d’une signification péjorative à la reconnaissance. Notre société aurait alors vu en quelques décennies les marginaux d’hier devenir les vainqueurs d’aujourd’hui.
Pour caricaturer, souvenez-vous de ce camarade de classe, l’intellectuel à lunette, seul, plongé dans ses études et ses histoires. C’est lui aujourd’hui qui participe à bâtir la société des nouvelles technologies et du divertissement. L’exclu est devenu bankable.
Mais, en fin de compte les geeks ont-ils vraiment gagné? Je vous propose de tenter de répondre à cette question une prochaine fois.