Statut de la peine de mort dans le monde en 2015. En rouge les pays où la peine capitale est légale et appliquée. Illustration (c) Titanicophile
Parmi les trois femmes exécutées figure une Koweïtienne, Nusra Al Enezi, qui avait été condamnée pour avoir mis le feu à une tente lors de la cérémonie de remariage de son époux en 2009. Le feu s’était rapidement propagé, provoquant la mort de 57 personnes, principalement des femmes et des enfants. Lors de son procès, Nusra Al Enezi, qui n’avait que 23 ans au moment des faits, avait déclaré avoir voulu se venger de son mari qui avait osé prendre une seconde épouse.
Les deux autres femmes exécutées sont une Philippine et une Éthiopienne, des employées de maison qui avaient assassiné, selon la justice koweïtienne, des membres des familles de leurs employeurs.
Pour la première fois un membre de la famille régnante, Cheikh Faisal Abdallah Al Jaber Al Sabah, a été exécuté au Koweït. Il avait été condamné pour avoir tué par balle en 2010 son neveu Cheikh Bassel Al Sabah. Les motivations de cet homme, fils d’ambassadeur et ancien officier de l’armée, n’ont pas été révélées lors du procès, bien que les autorités aient exclu tout mobile d’ordre politique au sein d’une famille régnante traversée par de nombreux conflits.
Les autres suppliciés sont deux Égyptiens condamnés pour meurtre avec préméditation, et un ressortissant du Bangladesh condamné pour enlèvement et viol.
L'exécution de sept personnes le 25 janvier 2017 marque la fin d'un moratoire de quatre ans sur les exécutions de condamnés au Koweït. L'exécution de cinq personnes en avril 2013 marquait également la fin d'un moratoire de six ans sur l'application de la peine de mort dans l'émirat.
Les deux autres femmes exécutées sont une Philippine et une Éthiopienne, des employées de maison qui avaient assassiné, selon la justice koweïtienne, des membres des familles de leurs employeurs.
Pour la première fois un membre de la famille régnante, Cheikh Faisal Abdallah Al Jaber Al Sabah, a été exécuté au Koweït. Il avait été condamné pour avoir tué par balle en 2010 son neveu Cheikh Bassel Al Sabah. Les motivations de cet homme, fils d’ambassadeur et ancien officier de l’armée, n’ont pas été révélées lors du procès, bien que les autorités aient exclu tout mobile d’ordre politique au sein d’une famille régnante traversée par de nombreux conflits.
Les autres suppliciés sont deux Égyptiens condamnés pour meurtre avec préméditation, et un ressortissant du Bangladesh condamné pour enlèvement et viol.
L'exécution de sept personnes le 25 janvier 2017 marque la fin d'un moratoire de quatre ans sur les exécutions de condamnés au Koweït. L'exécution de cinq personnes en avril 2013 marquait également la fin d'un moratoire de six ans sur l'application de la peine de mort dans l'émirat.