Temple de Bel, édifice le plus imposant de Palmyre construit en l'an 32. Photo © Bernard Gagnon
La perle du désert de Syrie n'est plus ce qu'elle était. C'est un triste spectacle qui s'est offert aux yeux des militaires syriens qui, les premiers, ont parcouru le site archéologique de Palmyre après en avoir chassé Daesh. La cité antique, qui recèle des trésors magnifiques, a été pillée et certains de ses plus beaux monuments dynamités. Elle est restée au total dix mois sous le contrôle de l'EI. Les experts estiment que 30% de la cité antique a été détruite.
Le temple de Bel, sanctuaire vieux de près de 2000 ans, n'est plus qu'un amas de gravats, à l'exception de la porte monumentale. Un peu plus loin, l'Arc de triomphe, datant du IIIe siècle, a lui aussi été détruit, tout comme le temple de Baalshamin, vieux de près de 2000 ans. Le Théâtre romain, datant du IIe siècle, est quant à lui intact, même si 25 soldats du régime syrien y ont été exécutés publiquement par des enfants de membres de l'EI en mai 2015.
L'EI s'est livré à un vandalisme inouï dans le musée national, transformé alors en tribunal religieux. Des statues typiques de l'art palmyrien, comme les bustes de femmes aux yeux globuleux et aux lourdes parures, ont été jetées à terre, les portraits ont été mutilés. Avant l'arrivée des djihadistes, 400 pièces d'une valeur inestimable avaient été transférées par le service des antiquités vers Damas, sous contrôle du régime. Tout n'est donc pas perdu et certaines sculptures détruites pourront être restaurées avec le soutien de l'UNESCO.
Avant la reprise de Palmyre à l'EI, 4.500 engins explosifs artisanaux ont été installés dans la quasi-totalité de la ville. Les djihadistes prévoyaient de la faire partir en fumée. Un scénario finalement évité.
Le temple de Bel, sanctuaire vieux de près de 2000 ans, n'est plus qu'un amas de gravats, à l'exception de la porte monumentale. Un peu plus loin, l'Arc de triomphe, datant du IIIe siècle, a lui aussi été détruit, tout comme le temple de Baalshamin, vieux de près de 2000 ans. Le Théâtre romain, datant du IIe siècle, est quant à lui intact, même si 25 soldats du régime syrien y ont été exécutés publiquement par des enfants de membres de l'EI en mai 2015.
L'EI s'est livré à un vandalisme inouï dans le musée national, transformé alors en tribunal religieux. Des statues typiques de l'art palmyrien, comme les bustes de femmes aux yeux globuleux et aux lourdes parures, ont été jetées à terre, les portraits ont été mutilés. Avant l'arrivée des djihadistes, 400 pièces d'une valeur inestimable avaient été transférées par le service des antiquités vers Damas, sous contrôle du régime. Tout n'est donc pas perdu et certaines sculptures détruites pourront être restaurées avec le soutien de l'UNESCO.
Avant la reprise de Palmyre à l'EI, 4.500 engins explosifs artisanaux ont été installés dans la quasi-totalité de la ville. Les djihadistes prévoyaient de la faire partir en fumée. Un scénario finalement évité.