La victoire du démocrate Obama a semblé satisfaire toute la classe politique hongroise (wikipedia.org)
Mercredi 5 novembre, le ministre des Affaires étrangères Kinga Goncz s'est félicité de l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche. D'après Lajos Szelestey, porte-parole de la diplomatie hongroise, «Obama a promis le changement dans sa campagne, ce qui ouvre de nouvelles perspectives au niveau des relations internationales». Il a ajouté que «la Hongrie espérait que les États-Unis allaient rechercher le compromis dans les relations internationales en mettant l'accent sur le multilatéralisme et la stabilité internationale et que la coopération avec l'Europe serait optimale». Kinga Goncz qui avait déjà rencontré les conseillers d'Obama en septembre, se rendra aux États-Unis en février à l'occasion d'une série d'événements culturels consacrés à la Hongrie. Lazlo Solyom, le président hongrois a aussi envoyé ses félicitations au 44e président des États-Unis, de même que le chef du gouvernement Ferenc Gyurcsany qui l'a félicité «au nom du gouvernement et du peuple hongrois».
Une «victoire historique»
Le parti démocrate libre qui avait déjà annoncé son soutien à Obama s'est réjoui de cette victoire «historique» qui devrait revigorer les relations entre l'Union européenne et Washington. Pour le parti d'opposition du Fidesz, cette élection est «une nouvelle occasion de sortir d'une relation transatlantique fragile» a déclaré Zsolt Nemeth, l'expert en relations internationales du parti. Ce dernier a par ailleurs souligné le fait que les électeurs américains avaient élu un président noir, ce qui était une preuve de maturité pour «un pays qui, il y a seulement 50 ans, ne laissait pas les afro-américains s'asseoir dans leurs bus». Selon lui, «l'Europe centrale a beaucoup à apprendre des Etats-Unis en termes de respect».
Une «victoire historique»
Le parti démocrate libre qui avait déjà annoncé son soutien à Obama s'est réjoui de cette victoire «historique» qui devrait revigorer les relations entre l'Union européenne et Washington. Pour le parti d'opposition du Fidesz, cette élection est «une nouvelle occasion de sortir d'une relation transatlantique fragile» a déclaré Zsolt Nemeth, l'expert en relations internationales du parti. Ce dernier a par ailleurs souligné le fait que les électeurs américains avaient élu un président noir, ce qui était une preuve de maturité pour «un pays qui, il y a seulement 50 ans, ne laissait pas les afro-américains s'asseoir dans leurs bus». Selon lui, «l'Europe centrale a beaucoup à apprendre des Etats-Unis en termes de respect».