Lauréat du Prix Littéraire
SAR la Princesse Caroline de Hanovre et Jérôme Garcin - Photo (c) Charly Gallo CDP
Jérôme GARCIN : Son excellence, monsieur mon ami (Gallimard 2008)
Jérôme Garcin dirige les pages culturelles du Nouvel Observateur et anime Le Masque et la Plume sur France Inter.
Résumé
"La rumeur, portée par l'énigmatique mistral, le disait speaker, aruspice, horticulteur et même plénipotentiaire, un orchestre allemand aurait interprété en 1944 une messe nuptiale de sa composition, son père biarrot aurait connu Mata Hari et Bolo-Pacha, lui-même aurait été l'ami de Jean Cocteau et l'élève d'Alfred Cortot, il aurait fait jouer à la télévision Emmanuelle Riva et Delphine Seyrig, mais, dans tout cela, qu'y avait-il de vrai ?"
Dix ans après la mort de l'énigmatique François-Régis Bastide – auteur de La fantaisie du voyageur, fondateur du Masque et la plume, ambassadeur de France à Copenhague et à Vienne –, Jérôme Garcin fait le portrait de cet écrivain-musicien qui a tant compté pour lui, et que l'époque a oublié. Commencé et terminé dans la maison d'été de François-Régis Bastide, à La Garde Freinet (Var), Son excellence, monsieur mon ami n'obéit qu'à une émotion, celle du souvenir.
Jérôme Garcin dirige les pages culturelles du Nouvel Observateur et anime Le Masque et la Plume sur France Inter.
Résumé
"La rumeur, portée par l'énigmatique mistral, le disait speaker, aruspice, horticulteur et même plénipotentiaire, un orchestre allemand aurait interprété en 1944 une messe nuptiale de sa composition, son père biarrot aurait connu Mata Hari et Bolo-Pacha, lui-même aurait été l'ami de Jean Cocteau et l'élève d'Alfred Cortot, il aurait fait jouer à la télévision Emmanuelle Riva et Delphine Seyrig, mais, dans tout cela, qu'y avait-il de vrai ?"
Dix ans après la mort de l'énigmatique François-Régis Bastide – auteur de La fantaisie du voyageur, fondateur du Masque et la plume, ambassadeur de France à Copenhague et à Vienne –, Jérôme Garcin fait le portrait de cet écrivain-musicien qui a tant compté pour lui, et que l'époque a oublié. Commencé et terminé dans la maison d'été de François-Régis Bastide, à La Garde Freinet (Var), Son excellence, monsieur mon ami n'obéit qu'à une émotion, celle du souvenir.
Lauréat de la Bourse de la Découverte
Cécile REYBOZ : Chanson pour bestioles (Actes Sud 2008)
Née en 1968, Cécile Reyboz est juriste de formation et travaille actuellement dans le cadre d’une entreprise. Entre 2004 et 2008, elle publie de nombreuses pièces dont Sushis variés, joué dans des salles parisiennes et au Festival d’Avignon.
Chanson pour bestioles a reçu le Prix Lilas 2008.
Résumé
Ce matin Marthe ne va pas travailler. Elle vient d’aborder sa toute nouvelle existence : elle ne fera désormais que ce qui lui plaît. Une exigence absolue pour un mode de vie absolument choisi. Fière d’avoir trouvé le courage de concevoir son destin d’une tout autre manière, Marthe décide de prendre le train pour son village natal, d’y rejoindre son père et de partager avec lui la douce euphorie de cette singulière audace comportementale. Mais quand soudain le TGV s’arrête, quand dans une brume insondable au milieu de nulle part et sans la moindre information les voyageurs perdent leur sang-froid, la petite Marthe s’enchante et trouve là l’occasion d’appréhender le genre humain comme jamais. Un contrôleur dépassé, deux bavardes effarouchées, un vieillard rêveur promenant une cage à oiseaux, un navigateur sans bateau : le monde de Marthe est en marche et, dans le chatoiement de ses vêtements, le bruissement de ses imaginaires ; la jeune femme s’avance enfin sous la lumière de sa nouvelle indépendance.
Dans un territoire très singulier tout en nuances colorées, bigarrées de tendresse et de violences immenses ou minuscules, Cécile Reyboz compose avec poésie le portrait d’une créature hors du commun, une jeune femme habitée par le rêve, délicieusement tourmentée par les froissements de son être et qui progresse, tel un papillon, au devant de sa propre vision du bonheur.
Née en 1968, Cécile Reyboz est juriste de formation et travaille actuellement dans le cadre d’une entreprise. Entre 2004 et 2008, elle publie de nombreuses pièces dont Sushis variés, joué dans des salles parisiennes et au Festival d’Avignon.
Chanson pour bestioles a reçu le Prix Lilas 2008.
Résumé
Ce matin Marthe ne va pas travailler. Elle vient d’aborder sa toute nouvelle existence : elle ne fera désormais que ce qui lui plaît. Une exigence absolue pour un mode de vie absolument choisi. Fière d’avoir trouvé le courage de concevoir son destin d’une tout autre manière, Marthe décide de prendre le train pour son village natal, d’y rejoindre son père et de partager avec lui la douce euphorie de cette singulière audace comportementale. Mais quand soudain le TGV s’arrête, quand dans une brume insondable au milieu de nulle part et sans la moindre information les voyageurs perdent leur sang-froid, la petite Marthe s’enchante et trouve là l’occasion d’appréhender le genre humain comme jamais. Un contrôleur dépassé, deux bavardes effarouchées, un vieillard rêveur promenant une cage à oiseaux, un navigateur sans bateau : le monde de Marthe est en marche et, dans le chatoiement de ses vêtements, le bruissement de ses imaginaires ; la jeune femme s’avance enfin sous la lumière de sa nouvelle indépendance.
Dans un territoire très singulier tout en nuances colorées, bigarrées de tendresse et de violences immenses ou minuscules, Cécile Reyboz compose avec poésie le portrait d’une créature hors du commun, une jeune femme habitée par le rêve, délicieusement tourmentée par les froissements de son être et qui progresse, tel un papillon, au devant de sa propre vision du bonheur.
Coup de Cœur des Lycéens
SAR la Princesse de Hanovre et les lauréats - Photo (c) Charly Gallo CDP
Jérôme LAFARGUE : L’ami Butler (Quidam 2007)
Jérôme Lafargue est né en 1968 dans les Landes. Lire, bayer aux corneilles et écrire sont les activités qui le motivent le plus. L’ami Butler est son premier roman. D’autres suivront sans doute, ainsi qu’une pharaonique Encyclopédie sans queue ni tête qui le placera haut dans le firmament (de quoi, on ne sait pas).
Lorsqu’il lui arrive d’être sérieux, il travaille en Afrique orientale.
Résumé
Johan est requis sur les lieux de la disparition de son frère jumeau, Timon. Ce dernier est un auteur qui a fui les sirènes du succès dans une ville étrange et lumineuse où il sait qu'Ilanda, sa femme gravement malade, trouvera le repos avant de s'éteindre. Pour oublier le malheur qui les frappe, il écrit des biographies d'écrivains imaginaires jusqu'au jour où un homme se présente à lui, affirmant se nommer Owen W. Butler. Or, Butler n'est autre que l'objet de sa première biographie. Qui est-il vraiment ? S'est-il échappé de l'imagination de Timon ou n'est-il que l'instrument d'une manipulation destinée à le perdre ? C'est ce que Johan, désemparé, cherchera à savoir…
Mêlant avec habileté des registres narratifs différents, Jérôme Lafargue nous entraîne dans une quête merveilleuse de l'impossible, au nom de l'amour, de la littérature et de leurs sortilèges.
Jérôme Lafargue est né en 1968 dans les Landes. Lire, bayer aux corneilles et écrire sont les activités qui le motivent le plus. L’ami Butler est son premier roman. D’autres suivront sans doute, ainsi qu’une pharaonique Encyclopédie sans queue ni tête qui le placera haut dans le firmament (de quoi, on ne sait pas).
Lorsqu’il lui arrive d’être sérieux, il travaille en Afrique orientale.
Résumé
Johan est requis sur les lieux de la disparition de son frère jumeau, Timon. Ce dernier est un auteur qui a fui les sirènes du succès dans une ville étrange et lumineuse où il sait qu'Ilanda, sa femme gravement malade, trouvera le repos avant de s'éteindre. Pour oublier le malheur qui les frappe, il écrit des biographies d'écrivains imaginaires jusqu'au jour où un homme se présente à lui, affirmant se nommer Owen W. Butler. Or, Butler n'est autre que l'objet de sa première biographie. Qui est-il vraiment ? S'est-il échappé de l'imagination de Timon ou n'est-il que l'instrument d'une manipulation destinée à le perdre ? C'est ce que Johan, désemparé, cherchera à savoir…
Mêlant avec habileté des registres narratifs différents, Jérôme Lafargue nous entraîne dans une quête merveilleuse de l'impossible, au nom de l'amour, de la littérature et de leurs sortilèges.
Lauréat du Prix de Composition Musicale
Peter EÖTVÖS : Seven pour violon et orchestre (Lucerne, le 06 09 2007)
Peter Eötvös, né le 2 janvier 1944 à Székelyudvarhely (Transylvanie), est admis à l'Académie de Musique de Budapest à l'âge de 14 ans sur les conseils de Zoltán Kodály.
Eötvös reçoit de nombreuses distinctions et de nombreux prix internationaux, dont le Prix Bartók (Hongrie, 1997), le Prix Christoph et Stephan Kaske (l'Allemagne, 2000), le Prix Kossuth (Hongrie, 2002), le Royal Philharmonic Society Music Award en 2002 ainsi que le Prix SACD Palmarès dans la catégorie « Prix Musique » en 2002. Depuis 2000, Eötvös est membre de l'Académie des Arts de Berlin, de l'Académie des Arts Szechenyi à Budapest et de l'Académie des Arts de Saxe à Dresde. De plus, le ministre de la Culture français le fait Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1998 et Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres en 2003, et la MIDEM lui décerne le Cannes Classical Award dans la catégorie « Best Living Composer » en 2004. En 2007, il reçoit le Prix de Musique de Francfort. Les récentes compositions de Peter Eötvös remportent de grands succès internationaux. Ses œuvres sont jouées par des ensembles les plus renommés, dont « zeroPoints » créée par l'Orchestre Symphonique de Londres en 1999, « IMA » créée par l'Orchestre Symphonique de la WDR à Cologne en 2002 et « Jet Stream » exécutée pour la première fois par l'Orchestre Symphonique de la BBC à Londres en 2003. Eötvös travaille en collaboration avec les plus importants orchestres symphoniques des radios européennes et, à l'échelon international, avec le Royal Concertgebouw Orchestra, l'Orchestre Philharmonique de Berlin, le London Philharmonia, l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles ainsi que le Nouvel Orchestre Philharmonique du Japon.
Ces dernières années, Eötvös se montre de plus en plus productif dans le domaine du théâtre musical. Son second grand opéra « Le Balcon » d'après la pièce de Jean Genet, commandé par le Festival d'Aix-en-Provence en collaboration avec le Théâtre du Capitole de Toulouse, est créé avec grand succès par l'Ensemble Intercontemporain en juillet 2002 dans le cadre du Festival d'Aix-en-Provence. Un autre grand succès célébré par Peter Eötvös est son opéra Angels in America d'après la pièce du même nom de Tony Kushner créé au Théâtre du Châtelet à Paris en novembre 2004. La création est suivie par des représentations à Hambourg en 2005, à Boston et Amsterdam en 2006, à Berlin en 2007, à Fort Worth/Texas en 2008 et à l'Opéra de Francfort en 2009.
Parmi les plus récentes œuvres d'Eötvös est le concerto pour violon « Seven », écrit comme mémorial pour les astronautes de la navette Columbia. L'œuvre est représentée pour la première fois en septembre 2007 au Festival de Lucerne par la violoniste Akiko Suwanai et l'Orchestre du Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez. En août 2008, le nouvel opéra d'Eötvös « Love and Other Demons » d'après Gabriel García Marquez est créé au Festival de Glyndebourne.
Peter Eötvös, né le 2 janvier 1944 à Székelyudvarhely (Transylvanie), est admis à l'Académie de Musique de Budapest à l'âge de 14 ans sur les conseils de Zoltán Kodály.
Eötvös reçoit de nombreuses distinctions et de nombreux prix internationaux, dont le Prix Bartók (Hongrie, 1997), le Prix Christoph et Stephan Kaske (l'Allemagne, 2000), le Prix Kossuth (Hongrie, 2002), le Royal Philharmonic Society Music Award en 2002 ainsi que le Prix SACD Palmarès dans la catégorie « Prix Musique » en 2002. Depuis 2000, Eötvös est membre de l'Académie des Arts de Berlin, de l'Académie des Arts Szechenyi à Budapest et de l'Académie des Arts de Saxe à Dresde. De plus, le ministre de la Culture français le fait Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1998 et Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres en 2003, et la MIDEM lui décerne le Cannes Classical Award dans la catégorie « Best Living Composer » en 2004. En 2007, il reçoit le Prix de Musique de Francfort. Les récentes compositions de Peter Eötvös remportent de grands succès internationaux. Ses œuvres sont jouées par des ensembles les plus renommés, dont « zeroPoints » créée par l'Orchestre Symphonique de Londres en 1999, « IMA » créée par l'Orchestre Symphonique de la WDR à Cologne en 2002 et « Jet Stream » exécutée pour la première fois par l'Orchestre Symphonique de la BBC à Londres en 2003. Eötvös travaille en collaboration avec les plus importants orchestres symphoniques des radios européennes et, à l'échelon international, avec le Royal Concertgebouw Orchestra, l'Orchestre Philharmonique de Berlin, le London Philharmonia, l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles ainsi que le Nouvel Orchestre Philharmonique du Japon.
Ces dernières années, Eötvös se montre de plus en plus productif dans le domaine du théâtre musical. Son second grand opéra « Le Balcon » d'après la pièce de Jean Genet, commandé par le Festival d'Aix-en-Provence en collaboration avec le Théâtre du Capitole de Toulouse, est créé avec grand succès par l'Ensemble Intercontemporain en juillet 2002 dans le cadre du Festival d'Aix-en-Provence. Un autre grand succès célébré par Peter Eötvös est son opéra Angels in America d'après la pièce du même nom de Tony Kushner créé au Théâtre du Châtelet à Paris en novembre 2004. La création est suivie par des représentations à Hambourg en 2005, à Boston et Amsterdam en 2006, à Berlin en 2007, à Fort Worth/Texas en 2008 et à l'Opéra de Francfort en 2009.
Parmi les plus récentes œuvres d'Eötvös est le concerto pour violon « Seven », écrit comme mémorial pour les astronautes de la navette Columbia. L'œuvre est représentée pour la première fois en septembre 2007 au Festival de Lucerne par la violoniste Akiko Suwanai et l'Orchestre du Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez. En août 2008, le nouvel opéra d'Eötvös « Love and Other Demons » d'après Gabriel García Marquez est créé au Festival de Glyndebourne.
Lauréat du Prix International d'Art Contemporain
SAS le Prince Albert II et SAR la Princesse Caroline de Hanovre avec Didier Marcel - Photo (c) Charly Gallo CDP
Didier MARCEL, pour son œuvre Sans titre (labours), 2006
Né en 1961, il vit et travaille à Dijon.
Diplômé de l’Ecole des beaux-arts de Besançon et étudiant de Daniel Buren à l’Institut national des hautes études en arts plastiques, à Paris, Didier Marcel est présent dans le paysage artistique français depuis près de quinze ans. Premier lauréat du Prix Paul Ricard en 1999, il est aujourd’hui l’un des artistes les plus respectés de sa génération, comme l’atteste sa nomination au Prix Marcel Duchamp en 2008.
Ses oeuvres font partie de nombreuses collections françaises et internationales, publiques et privées, dont celles du MAMCO (Genève), du Centre Georges Pompidou, du Fonds National d’Art Contemporain, du Musée d’Israël à Jérusalem, du MUDAM (Luxembourg), du FRAC Bourgogne (Dijon), du CAPC (Bordeaux) et du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Né en 1961, il vit et travaille à Dijon.
Diplômé de l’Ecole des beaux-arts de Besançon et étudiant de Daniel Buren à l’Institut national des hautes études en arts plastiques, à Paris, Didier Marcel est présent dans le paysage artistique français depuis près de quinze ans. Premier lauréat du Prix Paul Ricard en 1999, il est aujourd’hui l’un des artistes les plus respectés de sa génération, comme l’atteste sa nomination au Prix Marcel Duchamp en 2008.
Ses oeuvres font partie de nombreuses collections françaises et internationales, publiques et privées, dont celles du MAMCO (Genève), du Centre Georges Pompidou, du Fonds National d’Art Contemporain, du Musée d’Israël à Jérusalem, du MUDAM (Luxembourg), du FRAC Bourgogne (Dijon), du CAPC (Bordeaux) et du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Les extraits des livres ci-dessous en mp3 sont lus par Daniel Mesguich.