Pendant la visite de trois jours qu'il a effectuée dans le pays, Peter Maurer s'est rendu à plusieurs endroits de Sanaa et Aden où le conflit en cours a laissé son empreinte. Il a également rencontré de hauts responsables du pays.
"La situation humanitaire est pour le moins catastrophique. Aucune famille n'est épargnée par ce conflit. La population vit dans des conditions épouvantables et la situation empire de jour en jour. Le monde doit ouvrir les yeux sur ce qui se passe ici", a-t-il déclaré. "Les effets conjugués des violents combats et des restrictions aux importations sont dramatiques pour les soins de santé. Des structures médicales ont fait l'objet d'attaques massives et d'autres ont souffert de dommages collatéraux. Les médicaments n'arrivent pas et les soins aux patients ne peuvent pas être assurés. Par manque de carburant, les équipements sont à l'arrêt. Quant aux campagnes de vaccination, elles ne peuvent avoir lieu à cause de l'insécurité. Et il est bien évidemment très risqué de se déplacer jusqu'aux hôpitaux avec les combats qui se poursuivent. Des milliers de vies sont menacées par cette horrible spirale destructrice."
Depuis janvier, le CICR a aidé à fournir de l'eau à plus de deux millions de personnes; il a aussi distribué de la nourriture et d'autres articles essentiels à plus de 100.000 personnes. Pour soutenir les structures médicales, il leur livre du matériel et des secours d'urgence et y détache des équipes chirurgicales spécialisées dans le traitement des blessures de guerre.
"On ne peut pas continuer ainsi. Le Yémen est au bord de l'effondrement. Il faut de toute urgence rétablir la libre circulation des marchandises dans le pays et lever les obstacles aux livraisons de nourriture, d'eau et de médicaments. Il y a tant à faire encore. Et la priorité doit aussi aller à la recherche d'une solution politique rapide."
"La situation humanitaire est pour le moins catastrophique. Aucune famille n'est épargnée par ce conflit. La population vit dans des conditions épouvantables et la situation empire de jour en jour. Le monde doit ouvrir les yeux sur ce qui se passe ici", a-t-il déclaré. "Les effets conjugués des violents combats et des restrictions aux importations sont dramatiques pour les soins de santé. Des structures médicales ont fait l'objet d'attaques massives et d'autres ont souffert de dommages collatéraux. Les médicaments n'arrivent pas et les soins aux patients ne peuvent pas être assurés. Par manque de carburant, les équipements sont à l'arrêt. Quant aux campagnes de vaccination, elles ne peuvent avoir lieu à cause de l'insécurité. Et il est bien évidemment très risqué de se déplacer jusqu'aux hôpitaux avec les combats qui se poursuivent. Des milliers de vies sont menacées par cette horrible spirale destructrice."
Depuis janvier, le CICR a aidé à fournir de l'eau à plus de deux millions de personnes; il a aussi distribué de la nourriture et d'autres articles essentiels à plus de 100.000 personnes. Pour soutenir les structures médicales, il leur livre du matériel et des secours d'urgence et y détache des équipes chirurgicales spécialisées dans le traitement des blessures de guerre.
"On ne peut pas continuer ainsi. Le Yémen est au bord de l'effondrement. Il faut de toute urgence rétablir la libre circulation des marchandises dans le pays et lever les obstacles aux livraisons de nourriture, d'eau et de médicaments. Il y a tant à faire encore. Et la priorité doit aussi aller à la recherche d'une solution politique rapide."