Ouverture du Bureau de Liaison : Ligue Arabe – Commission Européenne

CP


Par Podcast Journal Rédigé le 22/10/2009 (dernière modification le 22/10/2009)

Le Bureau de Liaison : Ligue Arabe – Commission Européenne, dont Malte a été choisi pour siège, a été officiellement ouvert le mercredi 14 octobre 2009. Le Bureau a été inauguré par M. Lawrence Gonzi, Premier Ministre de Malte.


Benita Ferrero Waldner, Commissaire Européen pour les Relations Extérieurs et la Politique Européenne du Voisinage, et Amre Moussa, Secrétaire Général des Etats de la Ligue Arabe, ont assisté à la cérémonie d’ouverture. L’un et l’autre ont rencontré le Premier Ministre, le Vice Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères, M. Tonio Borg, ainsi que le Comité Parlementaire des Affaires Etrangères et Européennes.
Des experts issus de la Commission Européenne et de la Ligue Arabe, ainsi que des experts maltais travailleront à ce Bureau de Liaison, dont l’objectif est de coordonner le dialogue entre les pays de l’Union Européenne et ceux de la Ligue Arabe.
Le Vice Premier Ministre Tonio Borg déclare : "L’expérience a montré que le fait d’être membre de l’Union Européenne nous a mis dans une position plus solide pour conduire un dialogue entre le Nord et le Sud. Désormais, nous ne sommes plus une minuscule nation qui essaye de trouver sa position politique dans ce dialogue : nous en faisons concrètement partie.
Notre inscription dans l’Union Européenne nous autorise de plein droit à soulever la question d’une passerelle constamment ouverte vers les pays du monde arabe. Notre participation au Conseil des Affaires Générales et Extérieures (CAGRE) et notre contribution aux réunions du Conseil de la Coopération du Golfe ont affirmé notre compréhension profonde des relations Euro-Arabes – toute chose qui était impensable en dehors de la situation d’Etat Membre".


Le Vice Premier Ministre Borg a ajouté que l’initiative de ce dialogue Euro-Arabe prouve que le statut d’Etat Membre de l’Union Européenne n’a pas amoindri la qualité des relations avec le monde Arabe. "Au contraire", a-t-il dit, "celui-ci nous a procuré un outil pour aller de l’avant et pour promouvoir ce qui constituait déjà le cœur de notre politique étrangère."






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