Plus de 150 migrants installés dans la ville
Distribution de nourriture à Ouistreham par les bénévoles. Photo (c) J. Cridling
Chaque jour, les réfugiés tentent par tous les moyens de rejoindre l’Angleterre où ils espèrent une vie meilleure et rejoindre leurs familles. En attendant, leur priorité est de survivre dans cette ville qui n’apporte pas les aides nécessaires par peur de voir se développer une nouvelle jungle de Calais. Les habitants se mobilisent et apportent soutiens et réconforts aux travers de nombreuses actions.
Ils sont pour la plupart Soudanais et très jeunes. Leurs présences remontent à plus d’un an, suite au démantèlement de la jungle de Calais. Ils ont fuient leur pays en guerre et n’ont qu’un objectif: monter dans l’un des trois ferries qui partent de Ouistreham chaque jour pour rejoindre l’Angleterre. La Grande-Bretagne représente la terre promise, l’espoir de reconstruire une vie. Il n’est maintenant pas rare d’apercevoir ces réfugiés courir derrière les camions en prenant des risques insensés. Une détermination à toutes épreuves. En attendant des jours meilleurs, ils vivent dehors, cachés dans les bois, à la merci du froid et de l’humidité.
Ils sont pour la plupart Soudanais et très jeunes. Leurs présences remontent à plus d’un an, suite au démantèlement de la jungle de Calais. Ils ont fuient leur pays en guerre et n’ont qu’un objectif: monter dans l’un des trois ferries qui partent de Ouistreham chaque jour pour rejoindre l’Angleterre. La Grande-Bretagne représente la terre promise, l’espoir de reconstruire une vie. Il n’est maintenant pas rare d’apercevoir ces réfugiés courir derrière les camions en prenant des risques insensés. Une détermination à toutes épreuves. En attendant des jours meilleurs, ils vivent dehors, cachés dans les bois, à la merci du froid et de l’humidité.
Des habitants émus: une chaîne de solidarité mise en place
Le sort de ces jeunes gens a ému une partie de la population. Des voix se sont élevées pour demander qu’ils soient mis à l’abri. Au jour le jour, des associations, des collectifs se sont mobilisés pour apporter leur aide. Certains habitants ouvrent aussi parfois les portes de leur logement pour proposer un toit, un lit, le temps d’une nuit ou davantage.
Le collectif CAMO (Collectif d’aide aux migrants de Ouistreham) a vu le jour en 2017. Sa création s’est faite naturellement, à partir de rencontres entre ceux qui discutent avec ces jeunes réfugiés et ceux qui ont confié leur volonté d’agir. Le collectif a été suivi et rejoint par d’autres associations comme les Restos du cœur ou encore des particuliers qui viennent nourrir les “copains”, le surnom donnés aux réfugiés par les bénévoles. 150 personnes qui s’activent chaque semaine pour assurer les missions du CAMO: distribuer de la nourriture, fournir des vêtements, apporter des soins médicaux pour soigner les plus petits bobos aux blessures les plus importantes survenues durant la migration jusqu’aux stigmates de la guerre du Soudan.
Le collectif CAMO (Collectif d’aide aux migrants de Ouistreham) a vu le jour en 2017. Sa création s’est faite naturellement, à partir de rencontres entre ceux qui discutent avec ces jeunes réfugiés et ceux qui ont confié leur volonté d’agir. Le collectif a été suivi et rejoint par d’autres associations comme les Restos du cœur ou encore des particuliers qui viennent nourrir les “copains”, le surnom donnés aux réfugiés par les bénévoles. 150 personnes qui s’activent chaque semaine pour assurer les missions du CAMO: distribuer de la nourriture, fournir des vêtements, apporter des soins médicaux pour soigner les plus petits bobos aux blessures les plus importantes survenues durant la migration jusqu’aux stigmates de la guerre du Soudan.
La distribution de nourriture: un quotidien pour les bénévoles
18h, sur une petite placette située au bout du quai Charcot, à quelques mètres des bateaux de pêche, à Ouistreham. C’est l’heure de la distribution de repas aux migrants. En ce début de période hivernale, “les tensions sont plus fortes à cause du froid“, témoigne Fabien, professeur de philosophie et bénévole au CAMO. “On a plus de mal à maintenir l’ordre, et il y a pas mal de turn-over en ce moment.” Il y a de nouveaux réfugiés et d’autres que l’on ne voit plus. L’organisation reste pourtant impressionnante: une vingtaine de bénévoles pour nourrir près de 150 personnes. Des infirmiers, des employés, des professeurs, des retraités, tous travaillent main dans la main pour qu’en 20 minutes tout le monde ait sa ration. Une fois la vaisselle terminée, il est temps de rentrer pour revenir le lendemain, même heure, même endroit. L’espoir de voir la situation s’améliorer reste la principale motivation de ces bénévoles qui restent impliqués quotidiennement. Un beau témoignage de solidarité qui redore l’image de la ville, abîmée par cette misère et cette détresse.