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Dans la pratique, les "empêcheurs de crime" sont fortement affiliés avec le Mouvement de Résistance nationale (NRM), le parti au pouvoir. En effet, ils ont agi de façon partisane et se sont rendus coupables d’agressions et d’extorsions violentes en toute impunité, ont déclaré les organisations.
"L’utilisation de volontaires ou de réservistes en complément d’une police de proximité n’est pas un concept nouveau ou mauvais en soi, mais ces forces doivent être soumises à des règles, impartiales, correctement formées et doivent rendre des comptes quant au respect des normes les plus strictes si elles assument des fonctions de maintien de l’ordre", a déclaré Maria Burnett, chercheuse au service Afrique à Human Rights Watch. "Les "crime preventers" ne doivent pas être des recrues indisciplinées et irresponsables qui deviennent les yeux et les bras du parti au pouvoir dans tous les villages."
"L’utilisation de volontaires ou de réservistes en complément d’une police de proximité n’est pas un concept nouveau ou mauvais en soi, mais ces forces doivent être soumises à des règles, impartiales, correctement formées et doivent rendre des comptes quant au respect des normes les plus strictes si elles assument des fonctions de maintien de l’ordre", a déclaré Maria Burnett, chercheuse au service Afrique à Human Rights Watch. "Les "crime preventers" ne doivent pas être des recrues indisciplinées et irresponsables qui deviennent les yeux et les bras du parti au pouvoir dans tous les villages."