Des policiers armés ont fermé deux journaux et les stations Radio KFM et Dembe FM le 20 mai. Ces médias avaient fait état d'un complot présumé du gouvernement visant à assassiner les personnalités politiques opposées à la passation du pouvoir entre le président Yoweri Museveni et son fils.
La police antiémeute a arrêté cinq militants des droits humains parce qu'ils protestaient contre la fermeture du Daily monitor, premier organe de presse, basé à Kampala, à avoir évoqué ce complot, au début du mois.
Cinq militants ougandais d’organisations de défense des droits humains ont été arrêtés jeudi soir et inculpés de "rassemblement illégal" alors qu'ils protestaient contre la fermeture du Daily monitor. Ils ont été libérés sous caution par la police et vont certainement être jugés.
"Ces tentatives désespérées des autorités ougandaises pour occulter une affaire politique gênante démontrent un mépris flagrant pour la liberté d'expression et violent le droit des Ougandais à recevoir des informations. La police doit immédiatement se retirer des locaux des médias ciblés par cette répression inquiétante, et leur permettre de poursuivre leur travail journalistique. Les journalistes doivent être libres d'effectuer leur travail légitime, et les charges retenues contre les personnes exprimant de manière pacifique leur divergence de vues doivent être abandonnées", a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
La police antiémeute a arrêté cinq militants des droits humains parce qu'ils protestaient contre la fermeture du Daily monitor, premier organe de presse, basé à Kampala, à avoir évoqué ce complot, au début du mois.
Cinq militants ougandais d’organisations de défense des droits humains ont été arrêtés jeudi soir et inculpés de "rassemblement illégal" alors qu'ils protestaient contre la fermeture du Daily monitor. Ils ont été libérés sous caution par la police et vont certainement être jugés.
"Ces tentatives désespérées des autorités ougandaises pour occulter une affaire politique gênante démontrent un mépris flagrant pour la liberté d'expression et violent le droit des Ougandais à recevoir des informations. La police doit immédiatement se retirer des locaux des médias ciblés par cette répression inquiétante, et leur permettre de poursuivre leur travail journalistique. Les journalistes doivent être libres d'effectuer leur travail légitime, et les charges retenues contre les personnes exprimant de manière pacifique leur divergence de vues doivent être abandonnées", a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.