La catastrophe de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne) place de nouveau les transporteurs du rail en difficultés. Faisant suite à celle de Brétigny-sur-Orge (France - juillet 2013), et de Buizingen (Belgique - février 2010), l'opinion publique ne se sent plus en sécurité, ou du moins appréhende les voyages à bord des tains. Mais cette réaction survient également lors de crash d'avions, ou d'autobus, mais personne ne se privera de sa voiture pour ses déplacements, alors que chacun sait que cette dernière tue bien plus que les autres moyens de transport.
En Espagne, la responsabilité du conducteur semble acquise, mais ceci ne peut tout expliquer. Certes, aborder une courbe à une vitesse plus que doublée par rapport à celle requise, doit bien avoir des conséquences. Par contre, avec la technologie actuelle, il semble utopique de montrer du doigt ce seul fait, afin d'expliquer les causes de l'accident. Sur tous les réseaux ferrés on s'active pour renforcer la sécurité. Les vitesses augmentent, les moyens de se prémunir contre les accidents aussi. Sans doute, les entreprises du rail ne vont pas assez vite (ce qui est un comble avec les TGV...) pour obtenir un 100% aux examens de la sécurité. En Belgique, depuis Buizingen, la SNCB avance à grands pas, maladroits, peut-être de par le choix du système de freinage automatique, mais la volonté est bien là. Encore faut-il la volonté politique, donc des politiques, et dès lors y mettre tous les moyens nécessaire. Un train lancé à 200, voir 300 km/h ne s'arrête pas en deux temps, trois mouvements.
Une foule d'éléments entrent en considération pour expliquer une catastrophe, et le cas de Saint-Jacques-de-Compostelle nous livrera, avec les secrets des boîtes, et les enquêtes en cours, des éléments de réponses, mais pour l'heure hormis la vitesse - reconnue par un des conducteurs - personne ne peut affirmer que cette dernière est la seule coupable. Ce qui fait penser, même si le chauffeur va devoir s'expliquer (ce qu'il refuse pour l'instant), que les responsables de la compagnie de transport RENFE auront aussi une part de responsabilité dans cette catastrophe, faisant 78 morts et près de 150 blessés.
En Espagne, la responsabilité du conducteur semble acquise, mais ceci ne peut tout expliquer. Certes, aborder une courbe à une vitesse plus que doublée par rapport à celle requise, doit bien avoir des conséquences. Par contre, avec la technologie actuelle, il semble utopique de montrer du doigt ce seul fait, afin d'expliquer les causes de l'accident. Sur tous les réseaux ferrés on s'active pour renforcer la sécurité. Les vitesses augmentent, les moyens de se prémunir contre les accidents aussi. Sans doute, les entreprises du rail ne vont pas assez vite (ce qui est un comble avec les TGV...) pour obtenir un 100% aux examens de la sécurité. En Belgique, depuis Buizingen, la SNCB avance à grands pas, maladroits, peut-être de par le choix du système de freinage automatique, mais la volonté est bien là. Encore faut-il la volonté politique, donc des politiques, et dès lors y mettre tous les moyens nécessaire. Un train lancé à 200, voir 300 km/h ne s'arrête pas en deux temps, trois mouvements.
Une foule d'éléments entrent en considération pour expliquer une catastrophe, et le cas de Saint-Jacques-de-Compostelle nous livrera, avec les secrets des boîtes, et les enquêtes en cours, des éléments de réponses, mais pour l'heure hormis la vitesse - reconnue par un des conducteurs - personne ne peut affirmer que cette dernière est la seule coupable. Ce qui fait penser, même si le chauffeur va devoir s'expliquer (ce qu'il refuse pour l'instant), que les responsables de la compagnie de transport RENFE auront aussi une part de responsabilité dans cette catastrophe, faisant 78 morts et près de 150 blessés.
En Belgique, l'accident de Buizingen, dans les faubourgs de Bruxelles, avait fait 19 morts et 125 blessés. Les causes ne sont pas encore démontrées à ce jour, et le procès ne devrait pas commencer avant 2014. Parmi les hypothèses, on trouve le franchissement d'un signal au rouge, le gel, le froid...