Onirique Ontologie: Tout le monde se gare pour Barack


Par Robert Genicot Rédigé le 25/03/2014 (dernière modification le 24/03/2014)

La visite, première du genre, de l'actuel Président des États-Unis, Barack Obama, en Belgique, suscite pas mal d’embarras et casse-tête pour tout ce qui relève de la sécurité. Vingt-quatre heures de bouclage du centre de Bruxelles, et rien ne pourra enrayer le bon fonctionnement de cette venue. A l'heure de sortie de cet article, le président Obama se trouve aux Pays-Bas, arrivé hier dans la matinée, où il participe au sommet du G7, ben oui on a perdu une unité (Russie, exclue), mais dès 17h il foulera le sol belge.


Billet Barack Obama 25032014.mp3  (295.45 Ko)

Cinq étapes belges, avec l'arrivée à l'aéroport de Zaventem (où certains retards de vols commerciaux pourraient être enregistrés), réunion au siège de l'OTAN, à la Commission Européenne, réception au Palais des Beaux-Arts, hommage aux soldats américains au cimetière de Waregem, et le logement à l'hôtel "The Hotel" (ancien Hilton). Neuf ans après George W. Bush, venu en 2005, Barack Obama sera accueilli par le Roi Philippe, mais aussi bon nombre de personnalités belges, européennes et internationales. Les sièges de l'EU et de l'OTAN en sont les causes. Mais au-delà de ceci, cette venue se fera dans un grand fracas de déplacement de "troupes", en effet, pratiquement 1.000 personnes accompagnent le "Number One" US. C'est dire si Bruxelles, ses habitants et les personnes devant y travailler seront quelque peu bousculés dans leurs habitudes. Chance, cela ne durera que quelques heures, au maximum vingt-quatre.


Depuis quelques jours, déjà, une petite dizaine d'hélicoptères répètent le chemin conduisant de Bruxelles à Wevelgem (aéroport le plus près de Waregem) afin de ne rien louper de la vue de notre charmant pays. Mercredi, le jour J, en plus des hélicos, une vingtaines de voitures blindées conduiront le président vers le cimetière. Que tout cela doit coûter cher... Et pendant ce temps, les organisateurs de la course pour professionnels, A Travers la Flandre, durent travailler d’arrache-pied, afin de trouver des arrangements pour ne pas interférer avec le cortège des limousines. Ceci pour l’anecdote.

Notons toutefois, et cela n'est pas pour rire, que le niveau d'alerte passera de 2 à 3 (le plus haut) du 25 mars au 5 avril, alors que le 26 Barack Obama s'envolera pour Rome, pour poursuivre sa tournée européenne. Du coup, le Ministère de l'Intérieur réquisitionna tout ce qui avait de valide dans les effectifs de la police, en commençant par la suppression des congés... Il faut aussi savoir qu'outre le Président des États-Unis, Bruxelles sera le centre d'une vingtaine de manifestations, toutes aussi sécurisées -enfin presque...- d'ici fin avril. A cinq cent milles euros la prestation, cela devient cher pour les finances de la ville.

Espérons toutefois, que rien ne viendra gâcher la fête, et que cette venue ne souffrira d'aucun fait d'éclat de personnes mal intentionnées.





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