Sur une autre plate-forme, nous nous faisions violence en fustigeant les jeunes pour l'utilisation "abusive" de leur téléphone, et de l'usage des sms. Certes, nous pensons ne pas avoir tort, car la pratique excessive des textos enraye radicalement l'usage de la parole...
Ces jeunes ados nous donnent journellement des leçons d'IT, nous laissent pantois devant la dextérité à manier le clavier d'un téléphone, nous obligent à nous remettre en question devant le fossé technologique qui nous sépare. Mais au-delà de ceci, nous devons également reconnaître que ce n'est pas leur rendre service de permettre l'utilisation d'un gsm (comme on dit en Belgique) très tôt, et surtout sans restriction quant aux heures d'utilisation. Ils en arrivent à oublier de communiquer "normalement", de "vive voix", un simple "hé" par téléphone interposé et la vie est belle.
Ces jeunes ados nous donnent journellement des leçons d'IT, nous laissent pantois devant la dextérité à manier le clavier d'un téléphone, nous obligent à nous remettre en question devant le fossé technologique qui nous sépare. Mais au-delà de ceci, nous devons également reconnaître que ce n'est pas leur rendre service de permettre l'utilisation d'un gsm (comme on dit en Belgique) très tôt, et surtout sans restriction quant aux heures d'utilisation. Ils en arrivent à oublier de communiquer "normalement", de "vive voix", un simple "hé" par téléphone interposé et la vie est belle.
Entendons-nous bien, nous sommes très loin de bannir les nouvelles technologies, nous vous écrivons du reste via ce biais, mais ce que nous n'admirons pas en ces pratiques, est l'abus. Trop de textos, tue le texto... C'est bien connu. On ne pourra sans doute rien y changer, mais un peu de responsabilité des parents ferait du bien fou à ces ados obnubilé par le texte amputé de sa langue maternelle. Si le nouveau discours téléphonique, alors que le principe premier de ce dernier reste l'échange de "paroles" entre deux personnes (au minimum), il ne faudrait pas non plus oublier que ces appareils servent bien plus à écouter de la musique qu'à téléphoner.
Et encore, si les "écouteurs" de balades modernes (attention les oreilles, car où l'électro passe, le tympan trépasse...) s'organisait pour ajuster le volume de leurs machines pour l'écoute perso, et non faire résonner ce qu'ils aiment à tue-tête. Le casque sur les oreilles, il est loisible aux voisins de détailler le genre de musique, alors que dire si ces "gamins" se parent d'enceintes destinées aux portables! Nous vivons peut-être une époque merveilleuse au point de vue des technologies qui nous font avancer, mais sans doute pas au niveau de la communication verbale, trésor de l'apprentissage de la vie en société.
Et encore, si les "écouteurs" de balades modernes (attention les oreilles, car où l'électro passe, le tympan trépasse...) s'organisait pour ajuster le volume de leurs machines pour l'écoute perso, et non faire résonner ce qu'ils aiment à tue-tête. Le casque sur les oreilles, il est loisible aux voisins de détailler le genre de musique, alors que dire si ces "gamins" se parent d'enceintes destinées aux portables! Nous vivons peut-être une époque merveilleuse au point de vue des technologies qui nous font avancer, mais sans doute pas au niveau de la communication verbale, trésor de l'apprentissage de la vie en société.
Comme tout apprentissage, celui de la vie passe peut-être par ces instruments qui nous facilitent l’existence. Certains penseront bien volontiers cela. Pour d'autres, il ne faut pas toucher de près ou de loin aux règles élémentaires de la vie en société, à moins d'être ermite. En tout état de cause, si vous demandez aux jeunes ce qu'il en pensent, en cœur ils vous répondront: don't touch!