Pascal Marmet, je l'ai rencontré pour la première fois, voici douze mois, lors de la même Foire du Livre de Bruxelles, alors que je présentais mes deux livres-photos sur Ostende. Une impression très vite amicale se détacha de notre séance de dédicaces, avec un sentiment de se connaître depuis des lustres. A l'époque, ce Niçois présentait "son" parfum, et nous faisait rêver d'une romance hypothétique entre Monsieur Tony Curtis, et une inconnue à six mille pieds au-dessus des nuages. Un roman parfumé faisant l'apologie du "nez", au travers une initiation des différentes senteurs, très peu connues du grand public, même si tout le monde voyage un jour ou l'autre au sein des parfums.
Avec ce nouveau travail, le Roman du Café, l'auteur nous convie à un voyage tout autre. Des odeurs spécialement orchestrées à travers les continents, afin de trouver les origines, les combats, les bonheurs et sans doute les travers de divin breuvage. On aime ou on n'aime pas, le café doit rester une source de joies, même si à l'extrême on ressent un goût étrange au fond de la gorge. Très documenté, peut-être un peu trop pour un roman, le Café vous fera -peut-être- changer d'avis sur la question. Ces interrogations, que nous espérons enrichissantes, trouveront réponses, même si Pascal Marmet nous plonge -aussi- dans ce monde sans pitié, complété d'une vision particulière de l'esclavage, de l'humanité avec ses dérives.
Les visiteurs de la Foire du Livre de Bruxelles furent ainsi conviés à prendre "un café" sur le stand de Voolume.fr, où Monsieur Marmet présentait son œuvre, aux côtés d'autres romanciers historiens, comme Michel Ruffin, Safet Kryemadhi, Jean-Claude Royere, Laurence Vanin ou encore, mais dans un autre registre, Eric Neirynck pour "66 pages".
Pas de doute, l'expérience sera renouvelée à Paris, fin du mois prochain (21 au 24 mars), pour un "p'ti café bien serré" lors du Salon du Livre.
Pas de doute, l'expérience sera renouvelée à Paris, fin du mois prochain (21 au 24 mars), pour un "p'ti café bien serré" lors du Salon du Livre.