Cette nouvelle future loi se définit comme étant un dernier recours contre la souffrance, de ces jeunes enfants ou adolescents étant en fin de vie, ou du moins ne pouvant plus rien attendre d'une quelconque délivrance. Il ne s'agit pas, bien au contraire, de donner mandat aux professionnels de la santé, que sont les médecins, les infirmières ou autres, de disposer de la vie à leur guise. Il faudra d'ailleurs toujours obtenir l'accord du patient (s'il peut en donner un) et des parents afin de prendre cette difficile décision d’ôter la vie.
Comme ce fut le cas lors des travaux parlementaires en ce qui concerne l'IVG, deux thèses s'affrontent. Pour les uns, les promoteurs de cette proposition, il faut absolument légiférer en la matière, car pour l'heure des pratiques illégales s'opèrent partout dans le royaume, on parle d'une septantaine par an. Afin d'éviter des dérives, il est bon de fixer le cadre de ces pratiques. Mais ceci, bien entendu, n'est pas la seule et unique raison, puisque cette dernière soulève le caractère "humain" de l'euthanasie. Il faut bien se rendre compte également, que tout ceci ne vaut que pour des patients, jeunes, mineurs, se trouvant dans des situations de détresse atroces, de souffrances indescriptibles, avec impossibilité d'entrevoir une quelconque guérison.
Dans l'autre camp, si on peut s'exprimer ainsi, ôter une vie ne peut exister. Même dans ces circonstances particulières, on ne peut pratiquer l'euthanasie tant qu'il est permis "d'espérer". Dans un débat télévisé dimanche dernier sur RTL-TVI, Monsieur Francis Delperée (constitutionnaliste et sénateur CdH, catholique) s'opposait à Monsieur Mahou (co-auteur de la proposition de loi, sénateur PS, socialiste) dans le fondement du travail en commission, et de la finalité de cette loi. Si tout le monde s'accorde sur le fait de ne pas laisser souffrir une personne, qu'elle soit très jeune, adolescente ou majeure, les divergences de vue se font sentir qu'en à la manière pour arriver à libérer cette personne de son état critique.
A notre avis, et cela n'engage que nous, il est "inhumain" de laisser, dans n'importe quelle circonstance, souffrir une personne, alors que l'on sait pertinemment qu'il n'y a plus rien à faire pour la sauver, et qu'ainsi elle puisse de nouveau "vivre". Personne n'a le droit de prendre une décision à votre place, et dans le cas de mineurs, les parents doivent être en première ligne, même si cette prise de position doit "effectivement" faire mal. Un cheminement de différentes conditions doit être adopté, afin -comme dit plus avant- d'éviter les dérives, et le tout-va dans ce domaine hautement sensible. Nul doute qu nos parlementaires prendront les mesures adéquates. Ce n'est encore pour l'instant qu'une première phase dans le long processus de cette loi, les séances plénières seront, on n'en doute pas, très animées.
A notre avis, et cela n'engage que nous, il est "inhumain" de laisser, dans n'importe quelle circonstance, souffrir une personne, alors que l'on sait pertinemment qu'il n'y a plus rien à faire pour la sauver, et qu'ainsi elle puisse de nouveau "vivre". Personne n'a le droit de prendre une décision à votre place, et dans le cas de mineurs, les parents doivent être en première ligne, même si cette prise de position doit "effectivement" faire mal. Un cheminement de différentes conditions doit être adopté, afin -comme dit plus avant- d'éviter les dérives, et le tout-va dans ce domaine hautement sensible. Nul doute qu nos parlementaires prendront les mesures adéquates. Ce n'est encore pour l'instant qu'une première phase dans le long processus de cette loi, les séances plénières seront, on n'en doute pas, très animées.