Doit-on laisser faire?
Bruxelles, capitale de la Belgique et de l'Europe, fut le théâtre d'une réunion, fort heureusement avortée par décision des autorités, d'une bande d'antisémites conduite par le très controversé Laurent Louis (futur ex-député).
Celui-ci, en campagne électorale, après avoir traité le Premier ministre belge de pédophile (en pleine séance au parlement...), voulait débattre sur "on ne sait quoi", en invitant des personnalités fort peu recommandables. Sous le couvert de la liberté d'expression, de la liberté de réunion, et de toutes les libertés qu'il juge utiles, le député estimait pouvoir ranimer un sentiment des années '30, et qui conduisit à l'une des plus grande absurdité du vingtième siècle.
Celui-ci, en campagne électorale, après avoir traité le Premier ministre belge de pédophile (en pleine séance au parlement...), voulait débattre sur "on ne sait quoi", en invitant des personnalités fort peu recommandables. Sous le couvert de la liberté d'expression, de la liberté de réunion, et de toutes les libertés qu'il juge utiles, le député estimait pouvoir ranimer un sentiment des années '30, et qui conduisit à l'une des plus grande absurdité du vingtième siècle.
Extrémiste de droite, ce député indépendant à géométrie variable (Mouvement Réformateur, Parti Populaire -dont il fut exclu-, Mouvement pour la Liberté et la Démocratie, Islam, Debout les Belges...) n'a pas sa place dans notre société comme représentant du peuple. Bien entendu, c'est ce dernier qui lui offrit son siège au parlement, alors qu'il se présentait sous les couleurs du PP.
On peut néanmoins espérer oublier son nom au soir du 25 mai. Ses partisans, même s'ils étaient 400 dimanche, ne pourront éviter cela. Déjà que pour être élu en 2010, il n'obtint qu'un peu plus de 1.300 voix de préférence (et son siège il le dut grâce à l'apparentement...), on voit mal comment Debout le Belges, son nouveau parti populiste, le renverrait au parlement. Ceci écrit, vive la démocratie, car il n'y a pas de place pour ce genre de personnage.
On peut néanmoins espérer oublier son nom au soir du 25 mai. Ses partisans, même s'ils étaient 400 dimanche, ne pourront éviter cela. Déjà que pour être élu en 2010, il n'obtint qu'un peu plus de 1.300 voix de préférence (et son siège il le dut grâce à l'apparentement...), on voit mal comment Debout le Belges, son nouveau parti populiste, le renverrait au parlement. Ceci écrit, vive la démocratie, car il n'y a pas de place pour ce genre de personnage.