Onirique Ontologie: Dernière ligne droite pour les élections


Par Robert Genicot Rédigé le 20/05/2014 (dernière modification le 19/05/2014)

Nous voilà entrés dans la dernière ligne droite en ce qui concerne les élections européennes, mais aussi "locales" pour la Belgique. Un triple scrutin pour le royaume, mais seulement deux réels enjeux pour flamands et wallons. Comme dans toute l'UE, la "votation" pour le Parlement Européen n'attire pas les brèves de comptoirs. Bien plus, il semble que cela désintéresse de plus en plus les citoyens européens.


Billet élections UE 20052014.mp3  (461.17 Ko)

Nous vous en parlions dans un autre billet, Une nouvelle Europe dans un mois!, mais il semble bon de revenir sur le sujet, à cinq jours du rendez-vous des urnes. Pour faire simple, 751 sièges (dont 21 belges et 74 français) seront attribués cette année, et comme les grands partis dits démocratiques ne semblent pas mettre le "paquet" pour glaner des voixs, l'affaire semble toute entendue pour les extrêmes. C'est en tout cas ce qui ressort des sondages et autres projections, donnant pour ces deux pays une avance pour le FN (Front National, en France) et la N-VA (Nationalistes flamands, en Belgique). Paradoxe, puisque ces partis soutiennent le slogan du refus de l'autre, de l'étranger. Ou alors, la porte est ouverte vers la fin de l'Europe, chacun campant sur ses positions et n'autorisant pas la moindre concession au voisin. On ne peut imaginer cela, du coup toute l'importance d'aller voter, même pour les plus sceptiques. Vu d'ici, il n'y a pas trop de problème pour cela, puisque le vote est obligatoire. Mais pour d'autres, et même si le beau temps revient en force, le déplacement vaudra la peine d'être effectué.


Un seul tour, le dimanche 25 mai 2014

D'après les sondages, les partis eurosceptiques de gauche et de droite réunis devraient devenir une force majeure au Parlement européen à l'issue du scrutin de la fin mai.

Un micro-trottoir sur l'Union européenne, donnant des visions opposées de ce que représente de nos jours l'UE aux yeux des Français. Un résumé sans doute réel, qui montre bien la complexité de la problématique, mais qui n'enlève rien au fait de savoir si l'Europe est une bonne, ou mauvaise chose pour les citoyens.

Un petit tour des spots publicitaires de différents partis français. On remarquera la précision faite sur le seul tour du 25 mai. En effet, la France est plus habituée à se dire: "J'irai lors du second tour, on y verra plus clair..."





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