Les condamnations de mercredi viennent s'ajouter aux poursuites engagées depuis l'année dernière contre 35 Omanais accusés d'avoir demandé plus de liberté dans le pays.
"La dissension est en procès à Oman, où les autorités ont pris des mesures répressives contre des dizaines de personnes ayant participé à des manifestations pacifiques ou ayant critiqué ouvertement le manque de liberté dans le pays. Si ces accusés sont incarcérés, Amnesty International les considèrera comme des prisonniers d'opinion et demandera leur libération immédiate et inconditionnelle", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Des dizaines de procès d'écrivains, de militants et de blogueurs arrêtés fin mai et début juin ont débuté au cours des dernières semaines. La plupart de ces personnes sont sous le coup d'accusations en lien avec l'exercice de la liberté d'expression et d'association par le biais de manifestations, de publications ou d'autres moyens.
Lundi 6 août, le tribunal de première instance de Mascate avait condamné à une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 1000 rials (2 600 $) huit autres hommes reconnus coupables d'outrage au sultan et d'utilisation d'internet pour diffuser des informations diffamatoires. Ces cinq personnes ont été libérées sous caution en attendant que des décisions soient rendues en appel. Une femme jugée en même temps qu'eux a été acquittée.
Le mois dernier, au moins sept autres militants ont été condamnés à des peines d'emprisonnement liées à leur participation à des manifestations.
Les manifestations qui ont eu lieu à Oman au début de l'année 2011, dans le sillage des soulèvements populaires qui ont secoué l'Afrique du Nord et le Moyen–Orient, ont abouti à plusieurs réformes politiques et sociales, mais de sévères restrictions continuent de peser sur la liberté d'expression et de réunion.
Avant la dernière vague d'arrestations et de procès de militants qui a débuté en mai 2012, de très nombreuses personnes avaient été arrêtées, et une partie jugées, en 2011.
La police d'Oman a dispersé violemment plusieurs manifestations et ces interventions auraient provoqué la mort d'au moins un homme dans la ville de Sohar.
Amnesty International appelle les gouvernements et les instances susceptibles d'avoir une influence sur le gouvernement au pouvoir à Oman - le Royaume-Uni notamment - à dénoncer la répression de la liberté d'expression et de réunion qui frappe actuellement le pays.
"La dissension est en procès à Oman, où les autorités ont pris des mesures répressives contre des dizaines de personnes ayant participé à des manifestations pacifiques ou ayant critiqué ouvertement le manque de liberté dans le pays. Si ces accusés sont incarcérés, Amnesty International les considèrera comme des prisonniers d'opinion et demandera leur libération immédiate et inconditionnelle", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Des dizaines de procès d'écrivains, de militants et de blogueurs arrêtés fin mai et début juin ont débuté au cours des dernières semaines. La plupart de ces personnes sont sous le coup d'accusations en lien avec l'exercice de la liberté d'expression et d'association par le biais de manifestations, de publications ou d'autres moyens.
Lundi 6 août, le tribunal de première instance de Mascate avait condamné à une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 1000 rials (2 600 $) huit autres hommes reconnus coupables d'outrage au sultan et d'utilisation d'internet pour diffuser des informations diffamatoires. Ces cinq personnes ont été libérées sous caution en attendant que des décisions soient rendues en appel. Une femme jugée en même temps qu'eux a été acquittée.
Le mois dernier, au moins sept autres militants ont été condamnés à des peines d'emprisonnement liées à leur participation à des manifestations.
Les manifestations qui ont eu lieu à Oman au début de l'année 2011, dans le sillage des soulèvements populaires qui ont secoué l'Afrique du Nord et le Moyen–Orient, ont abouti à plusieurs réformes politiques et sociales, mais de sévères restrictions continuent de peser sur la liberté d'expression et de réunion.
Avant la dernière vague d'arrestations et de procès de militants qui a débuté en mai 2012, de très nombreuses personnes avaient été arrêtées, et une partie jugées, en 2011.
La police d'Oman a dispersé violemment plusieurs manifestations et ces interventions auraient provoqué la mort d'au moins un homme dans la ville de Sohar.
Amnesty International appelle les gouvernements et les instances susceptibles d'avoir une influence sur le gouvernement au pouvoir à Oman - le Royaume-Uni notamment - à dénoncer la répression de la liberté d'expression et de réunion qui frappe actuellement le pays.