Une compétition extraordinaire
Olympiade des métiers. Photo (c) J. Cridling
Les olympiades des métiers promeuvent une valeur essentielle: la promotion des métiers et la valorisation des différentes filières professionnelles pour les jeunes. Organisé tous les deux ans, cet événement encourage la jeunesse à s’investir dans leur orientation professionnelle, un écho à la récente réforme de la formation professionnelle qui se veut plus simple, plus juste et accessible à tous.
C’est dans ce cadre que la Normandie a accueilli du 29 novembre au 2 décembre 2018 la finale nationale des olympiades des métiers. Après avoir surmonté les épreuves régionales en avril dernier, les meilleurs concurrents ont été sélectionnés: près de 670 jeunes représentants 13 régions ont démontré leur savoir faire durant ces trois jours intensifs de finale nationale.
Une soixantaine de métiers furent représentés, répartis en sept pôles: alimentation, bâtiments et travaux publics, communication et numérique, végétal, service, industrie, automobile. Au cœur de ce concours, des challenges ont faits transpirer les candidats. Ils ont notamment dû faire appel à leur dextérité pour réaliser, en un temps limité et en public, une série d’épreuves. Celles-ci concentrent les difficultés techniques de chaque métier dans des conditions très proches de la vie réelle des entreprises. La précision, la rapidité d’exécution, la créativité ont fait la différence auprès du jury. Tout ce travail n'est pas vain, car à la clé: une chance d’être sélectionné pour faire partie de la grande équipe de France des métiers, qui s’envolera en août 2019 à Kazan en Russie, afin de concourir pour la compétition mondiale.
C’est dans ce cadre que la Normandie a accueilli du 29 novembre au 2 décembre 2018 la finale nationale des olympiades des métiers. Après avoir surmonté les épreuves régionales en avril dernier, les meilleurs concurrents ont été sélectionnés: près de 670 jeunes représentants 13 régions ont démontré leur savoir faire durant ces trois jours intensifs de finale nationale.
Une soixantaine de métiers furent représentés, répartis en sept pôles: alimentation, bâtiments et travaux publics, communication et numérique, végétal, service, industrie, automobile. Au cœur de ce concours, des challenges ont faits transpirer les candidats. Ils ont notamment dû faire appel à leur dextérité pour réaliser, en un temps limité et en public, une série d’épreuves. Celles-ci concentrent les difficultés techniques de chaque métier dans des conditions très proches de la vie réelle des entreprises. La précision, la rapidité d’exécution, la créativité ont fait la différence auprès du jury. Tout ce travail n'est pas vain, car à la clé: une chance d’être sélectionné pour faire partie de la grande équipe de France des métiers, qui s’envolera en août 2019 à Kazan en Russie, afin de concourir pour la compétition mondiale.
François Eustace, un athlète normand aux fourneaux
Du haut de ses 21 ans, cet ancien apprenti BTS hôtellerie voue une véritable passion à son métier de cuisinier, mais aussi aux concours. "Je dois cette envie à mon professeur qui durant mon année de BTS m’a proposé de participer à un concours. Cela fait maintenant trois ans que je m'entraîne durement pour remporter des titres. J’ai arrêté de travailler pour ne me consacrer qu'à ça".
Et ses nombreuses victoires lui ont donné raison. "En 2017, j’ai fait installer mon laboratoire chez mes parents. J’ai passé des heures à cuisiner, m’améliorer, atteindre l'excellence. J’ai fait beaucoup de sacrifices. Je ne voyais plus mes amis, j’ai dû mettre un terme à la relation avec ma copine de l’époque, je ne sortais plus". Des sacrifices à la hauteur de sa réussite: en 2017, François atteint les sélections régionales, se classe troisième de sa catégorie restauration au niveau national. La suite s’enchaîne très vite puisque après avoir fait ses classes au sein du restaurant Régis et Jacques Marcon (3 étoiles Michelin), il intègre l’équipe de France des métiers au CREPS (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives) de Châtenay- Malabry en Île de France pour une préparation physique et mentale.
"Cette année fût une aventure humaine incroyable, il m’est impossible de décrire ce bonheur intense que me procure ce challenge. Malgré tout, je garde la tête sur les épaules et reste concentré pour les trois jours d’Olympiades qui arrivent". Une concentration indispensable pour répondre à ses ambitions “mon objectif ultime, c’est remporté la médaille d’or du concours et intégrer l’équipe de France des métiers. Je ne me laisse pas le choix, je suis un compétiteur et je sais que j’ai mes chances”. Ce jeune homme rempli d’espoirs est un exemple pour tous les jeunes passionnés qui font de leur métier une vitrine de courage et d’adoration.
Et ses nombreuses victoires lui ont donné raison. "En 2017, j’ai fait installer mon laboratoire chez mes parents. J’ai passé des heures à cuisiner, m’améliorer, atteindre l'excellence. J’ai fait beaucoup de sacrifices. Je ne voyais plus mes amis, j’ai dû mettre un terme à la relation avec ma copine de l’époque, je ne sortais plus". Des sacrifices à la hauteur de sa réussite: en 2017, François atteint les sélections régionales, se classe troisième de sa catégorie restauration au niveau national. La suite s’enchaîne très vite puisque après avoir fait ses classes au sein du restaurant Régis et Jacques Marcon (3 étoiles Michelin), il intègre l’équipe de France des métiers au CREPS (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives) de Châtenay- Malabry en Île de France pour une préparation physique et mentale.
"Cette année fût une aventure humaine incroyable, il m’est impossible de décrire ce bonheur intense que me procure ce challenge. Malgré tout, je garde la tête sur les épaules et reste concentré pour les trois jours d’Olympiades qui arrivent". Une concentration indispensable pour répondre à ses ambitions “mon objectif ultime, c’est remporté la médaille d’or du concours et intégrer l’équipe de France des métiers. Je ne me laisse pas le choix, je suis un compétiteur et je sais que j’ai mes chances”. Ce jeune homme rempli d’espoirs est un exemple pour tous les jeunes passionnés qui font de leur métier une vitrine de courage et d’adoration.
La Normandie sur le podium
Après ces 72 heures de travail et de compétition, la Normandie n'a pas à rougir de son classement puisqu'elle termine deuxième, juste derrière la Nouvelle-Aquitaine, grande gagnante de ce concours. C'est aussi un record pour les jeunes Normands qui remportent 33 médailles dont 7 d'or. Parmi l’excellence, nous retrouvons François Eustace qui a vaillamment gagné son passe droit pour la Russie, réalisant son rêve qu'il a accueilli, non sans émotions, lors de la cérémonie de clôture des olympiades. Ne reste plus qu'à lui souhaiter bonne chance pour la dernière ligne droite, mais pas des moindres: la compétition mondiale.