Travail dans une usine de textile au Bangladesh. Photo (c) Musamir Azad
La nouvelle est tombée à Paris à l’occasion d’un forum sur "La conduite responsable des entreprises". H&M, Zara, C&A ou encore Primark, les grandes marques textiles internationales ont renouvelé jeudi 29 juin 2017 un accord mondial visant à renforcer la sécurité dans l'industrie textile au Bangladesh.
L'accord de trois ans s'appuie sur les fondements du premier accord du Bangladesh signé en mai 2013 en réponse à l'effondrement du bâtiment Rana Plaza qui a coûté la vie à plus de 1.100 travailleurs et blessé 2.500 personnes. D’ores et déjà signé par une douzaine de marques dont les plus importantes du secteur, d’autres se sont engagéEs à signer ce nouvel accord. Plus de 1.000 usines de vêtements bangladaises fournissant des produits aux marques signataires seront donc couvertes.
L'accord de trois ans s'appuie sur les fondements du premier accord du Bangladesh signé en mai 2013 en réponse à l'effondrement du bâtiment Rana Plaza qui a coûté la vie à plus de 1.100 travailleurs et blessé 2.500 personnes. D’ores et déjà signé par une douzaine de marques dont les plus importantes du secteur, d’autres se sont engagéEs à signer ce nouvel accord. Plus de 1.000 usines de vêtements bangladaises fournissant des produits aux marques signataires seront donc couvertes.
Une redéfinition du droit du travail
Plus qu’un accord visant à renforcer la sécurité, il élargie désormais le droit à la protection des travailleurs. Les usines se devront d’accorder une indemnité de départ aux employés lorsque l’entreprise ferme ou qu’ils se déplacent pour des raisons de sécurité. Plus important encore, les employés auront la possibilité de rejoindre des syndicats en faveur de la sécurité au travail pour la première fois.
Le nouvel accord entrera en vigueur après la signature de l'Accord sur le feu et la sécurité du bâtiment au Bangladesh, signé en 2013, qui expire en mai 2018. "L'accord est, à l'heure actuelle, la seule option crédible pour la santé et la sécurité dans les usines de vêtements du Bangladesh. Cela montre que les relations industrielles peuvent être utilisées pour sauver des vies et améliorer les chaînes d'approvisionnement mondiales", a déclaré Valter Sanches, secrétaire général d'IndustriALL.
L’objectif actuel serait donc de créer une économie mondiale respectant la vie et la dignité de chacun des travailleurs. Pour Christy Hoffmann, secrétaire générale adjointe d’UNI Global Union, "beaucoup ont déclaré que le changement n’était pas possible. Nous avons prouvé qu’ils avaient tort". Et pour cause, depuis la tragédie de Rana Plaza, l'industrie du vêtement du Bangladesh a augmenté: 6,6 milliards de dollars de recettes annuelles, ce qui a aussi prouvé l'importance de l'accord.
Le nouvel accord entrera en vigueur après la signature de l'Accord sur le feu et la sécurité du bâtiment au Bangladesh, signé en 2013, qui expire en mai 2018. "L'accord est, à l'heure actuelle, la seule option crédible pour la santé et la sécurité dans les usines de vêtements du Bangladesh. Cela montre que les relations industrielles peuvent être utilisées pour sauver des vies et améliorer les chaînes d'approvisionnement mondiales", a déclaré Valter Sanches, secrétaire général d'IndustriALL.
L’objectif actuel serait donc de créer une économie mondiale respectant la vie et la dignité de chacun des travailleurs. Pour Christy Hoffmann, secrétaire générale adjointe d’UNI Global Union, "beaucoup ont déclaré que le changement n’était pas possible. Nous avons prouvé qu’ils avaient tort". Et pour cause, depuis la tragédie de Rana Plaza, l'industrie du vêtement du Bangladesh a augmenté: 6,6 milliards de dollars de recettes annuelles, ce qui a aussi prouvé l'importance de l'accord.