La Cour suprême du Bangladesh a confirmé le 3 novembre la peine capitale prononcée contre Mohammad Kamaruzzaman, un haut responsable du parti d’opposition Jamaat-e-Islami. Il avait été condamné à mort en mai 2013 par le Tribunal des crimes de droit international (ICT, une juridiction bangladaise qui examine les événements intervenus pendant la guerre d’indépendance du pays, en 1971), pour participation à des homicides.
"Il est très préoccupant de voir le Bangladesh continuer obstinément de prononcer des condamnations à mort. Après une interruption de neuf mois depuis l’annonce de la dernière peine capitale, trois hommes viennent d’être condamnés à mort en moins d’une semaine. Les exécutions n’apporteront pas justice aux millions de victimes de la guerre d’indépendance ni à leurs proches, bien au contraire. Elles ne feront que perpétuer le cycle de la violence", a déclaré Abbas Faiz, chercheur sur le Bangladesh à Amnesty International.
Le 2 novembre l’ICT avait condamné à mort un autre responsable du Jamaat, Mir Quasem Ali. Le 29 octobre, le plus haut dirigeant du Jamaat, Motiur Rahman Nizami, s’était lui aussi vu infliger la peine capitale.
Les 12 jugements rendus par l’ICT depuis son instauration, en 2009, ont concerné des membres de partis d’opposition - pour la plupart des personnes liées au Jamaat-e-Islami. Neuf condamnations à mort ont été prononcées.
"Il est très préoccupant de voir le Bangladesh continuer obstinément de prononcer des condamnations à mort. Après une interruption de neuf mois depuis l’annonce de la dernière peine capitale, trois hommes viennent d’être condamnés à mort en moins d’une semaine. Les exécutions n’apporteront pas justice aux millions de victimes de la guerre d’indépendance ni à leurs proches, bien au contraire. Elles ne feront que perpétuer le cycle de la violence", a déclaré Abbas Faiz, chercheur sur le Bangladesh à Amnesty International.
Le 2 novembre l’ICT avait condamné à mort un autre responsable du Jamaat, Mir Quasem Ali. Le 29 octobre, le plus haut dirigeant du Jamaat, Motiur Rahman Nizami, s’était lui aussi vu infliger la peine capitale.
Les 12 jugements rendus par l’ICT depuis son instauration, en 2009, ont concerné des membres de partis d’opposition - pour la plupart des personnes liées au Jamaat-e-Islami. Neuf condamnations à mort ont été prononcées.