Photo (c) Preston Hunt
Le zona est une maladie virale provoquée par la réactivation du virus de la varicelle. L'adjectif s'y rapportant est zostérien. À la suite d’une varicelle - qui est survenue dans l’enfance le plus souvent - le virus reste endormi, quiescent dans les ganglions sensitifs des nerfs. Il peut se réveiller plusieurs années plus tard pour provoquer un zona: on parle de réactivation virale.
Le zona est une maladie fréquente: 95% des adultes ont eu la varicelle et sont donc susceptibles de développer un zona; 1 personne sur 4 développera un zona au cours de sa vie; après 60 ans, le risque de zona fait plus que doubler; 1 personne sur 2 de plus de 85 ans a déjà eu un zona.
Le virus du zona migre le long des nerfs. Il provoque une éruption dans le territoire du nerf, d’où son aspect le plus souvent limité à une zone de la peau et à un côté du corps. Cette éruption est douloureuse.
Le zona n’est pas contagieux (Il est possible, cependant, qu’un patient présentant un zona infecte une autre personne qui fera une varicelle si cette dernière n’a jamais été contractée).
Le réveil du virus survient le plus souvent lors d'une baisse momentanée des défenses immunitaires (fatigue, stress...) ou lors d'une maladie entraînant un déficit immunitaire (VIH, cancer, maladie infectieuse...).
Le zona évolue en deux phases: la phase douloureuse où il s’agit de douleurs voire de brûlures localisées dans une région du corps celle correspondant à la zone innervée par le nerf dans lequel le virus migre vers la peau (pendant 1 à 3 jours, voire une semaine, des douleurs et des sensations de brûlures sont ressenties avant que l'éruption du zona ne se manifeste) et la phase éruptive quelques jours plus tard, où l'éruption cutanée apparaît dans la zone douloureuse, avec des rougeurs qui se couvrent au bout de 24 à 48h de vésicules. En cinq à sept jours, les vésicules sèchent et des croûtes se forment. Ces dernières tombent au bout de dix jours environ et laissent place à d'éventuelles cicatrices.
D'autres symptômes sont souvent présents lors de l'éruption, comme une légère fièvre (38 à 38,5°C), des douleurs d'un seul côté du thorax souvent lancinantes et intenses ne disparaissant qu'en 2 à 3 semaines, ainsi qu'une perte temporaire de la sensibilité de petites zones de la peau de la région atteinte.
Selon sa localisation, le zona peut être plus ou moins grave. En l’absence de traitement, les lésions cutanées du zona durent en moyenne 3 semaines. La plupart du temps, une seule crise de zona survient. Toutefois, il arrive chez 1% des personnes déjà atteintes que le virus se réactive à plusieurs reprises, mais près de 90% des zonas guérissent sans séquelles.
Le zona généralisé touche de nombreux nerfs. Il s’agit souvent d’une éruption très profuse, hémorragique et nécrotique. Il est encore appelé zona-varicelle et survient le plus souvent sur un terrain immunodéprimé.
Le zona est une maladie fréquente: 95% des adultes ont eu la varicelle et sont donc susceptibles de développer un zona; 1 personne sur 4 développera un zona au cours de sa vie; après 60 ans, le risque de zona fait plus que doubler; 1 personne sur 2 de plus de 85 ans a déjà eu un zona.
Le virus du zona migre le long des nerfs. Il provoque une éruption dans le territoire du nerf, d’où son aspect le plus souvent limité à une zone de la peau et à un côté du corps. Cette éruption est douloureuse.
Le zona n’est pas contagieux (Il est possible, cependant, qu’un patient présentant un zona infecte une autre personne qui fera une varicelle si cette dernière n’a jamais été contractée).
Le réveil du virus survient le plus souvent lors d'une baisse momentanée des défenses immunitaires (fatigue, stress...) ou lors d'une maladie entraînant un déficit immunitaire (VIH, cancer, maladie infectieuse...).
Le zona évolue en deux phases: la phase douloureuse où il s’agit de douleurs voire de brûlures localisées dans une région du corps celle correspondant à la zone innervée par le nerf dans lequel le virus migre vers la peau (pendant 1 à 3 jours, voire une semaine, des douleurs et des sensations de brûlures sont ressenties avant que l'éruption du zona ne se manifeste) et la phase éruptive quelques jours plus tard, où l'éruption cutanée apparaît dans la zone douloureuse, avec des rougeurs qui se couvrent au bout de 24 à 48h de vésicules. En cinq à sept jours, les vésicules sèchent et des croûtes se forment. Ces dernières tombent au bout de dix jours environ et laissent place à d'éventuelles cicatrices.
D'autres symptômes sont souvent présents lors de l'éruption, comme une légère fièvre (38 à 38,5°C), des douleurs d'un seul côté du thorax souvent lancinantes et intenses ne disparaissant qu'en 2 à 3 semaines, ainsi qu'une perte temporaire de la sensibilité de petites zones de la peau de la région atteinte.
Selon sa localisation, le zona peut être plus ou moins grave. En l’absence de traitement, les lésions cutanées du zona durent en moyenne 3 semaines. La plupart du temps, une seule crise de zona survient. Toutefois, il arrive chez 1% des personnes déjà atteintes que le virus se réactive à plusieurs reprises, mais près de 90% des zonas guérissent sans séquelles.
Le zona généralisé touche de nombreux nerfs. Il s’agit souvent d’une éruption très profuse, hémorragique et nécrotique. Il est encore appelé zona-varicelle et survient le plus souvent sur un terrain immunodéprimé.
Traitements
Les soins locaux ont surtout pour but d’éviter la surinfection bactérienne des lésions. Les soins contre la douleur lors de la poussée sont les antalgiques par voie orale. Le traitement doit être idéalement débuté très rapidement dès le début des symptômes.
Un vaccin a été commercialisé récemment: Zostavax. Il est pris en charge par les caisses sociales chez les adultes âgés de 65 à 79 ans. Il est à conseiller systématiquement dans cette tranche d'âge. Le vaccin ne diminue que de moitié le risque estimé de faire un zona et des deux tiers le risque de douleurs post zostériennes. Il diminue la gravité des symptômes du zona.
Une étude été réalisée sur 38.500 adultes âgés de plus de 50 ans et répartis dans 18 pays, montre une réduction de 51% des risques d’apparition du zona et de près de 67% des douleurs. Un autre vaccin en cours d’étude empêcherait l’apparition du zona dans 97% des cas.
Récemment proposé, la radiologie interventionnelle, traitement complémentaire percutané par infiltrations sous guidage scanner, vient maintenant modifier de façon significative la prise en charge classique du zona. Il s’agit d’infiltrations de dérivés cortisonés associées à un anesthésique local longue durée et au sérum salé hypertonique. Ces infiltrations se réalisent sous anesthésie locale en externe sauf pour les traitements du zona ophtalmique où un court séjour en ambulatoire est souhaitable pour mieux encadrer la procédure. La condition "sine qua non" de ce type de procédure est de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un zona-varicelle, c’est à dire que l’éruption cutanée ne touche pas d’autres zones anatomiques. Ce nouveau traitement raccourcit l’évolution du zona, apporte également une amélioration rapide des douleurs à la phase aiguë ainsi qu’une nette diminution de l’intensité des fréquentes douleurs post-zostériennes à distance.
Le zona est une affection fréquente qui touche une large frange de la population. La vaccination, sans éradiquer la maladie, donne de très bons résultats qui incitent à la proposer de la façon la plus large possible. Les traitements classiques viennent de s'enrichir de l'apport de la radiologie interventionnelle. Celle-ci pourrait constituer une avancée significative dans la prise en charge du zona.
Dr Philippe Brunner
Radiologie interventionnelle
CHPG - Monaco
* wim.mc
Un vaccin a été commercialisé récemment: Zostavax. Il est pris en charge par les caisses sociales chez les adultes âgés de 65 à 79 ans. Il est à conseiller systématiquement dans cette tranche d'âge. Le vaccin ne diminue que de moitié le risque estimé de faire un zona et des deux tiers le risque de douleurs post zostériennes. Il diminue la gravité des symptômes du zona.
Une étude été réalisée sur 38.500 adultes âgés de plus de 50 ans et répartis dans 18 pays, montre une réduction de 51% des risques d’apparition du zona et de près de 67% des douleurs. Un autre vaccin en cours d’étude empêcherait l’apparition du zona dans 97% des cas.
Récemment proposé, la radiologie interventionnelle, traitement complémentaire percutané par infiltrations sous guidage scanner, vient maintenant modifier de façon significative la prise en charge classique du zona. Il s’agit d’infiltrations de dérivés cortisonés associées à un anesthésique local longue durée et au sérum salé hypertonique. Ces infiltrations se réalisent sous anesthésie locale en externe sauf pour les traitements du zona ophtalmique où un court séjour en ambulatoire est souhaitable pour mieux encadrer la procédure. La condition "sine qua non" de ce type de procédure est de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un zona-varicelle, c’est à dire que l’éruption cutanée ne touche pas d’autres zones anatomiques. Ce nouveau traitement raccourcit l’évolution du zona, apporte également une amélioration rapide des douleurs à la phase aiguë ainsi qu’une nette diminution de l’intensité des fréquentes douleurs post-zostériennes à distance.
Le zona est une affection fréquente qui touche une large frange de la population. La vaccination, sans éradiquer la maladie, donne de très bons résultats qui incitent à la proposer de la façon la plus large possible. Les traitements classiques viennent de s'enrichir de l'apport de la radiologie interventionnelle. Celle-ci pourrait constituer une avancée significative dans la prise en charge du zona.
Dr Philippe Brunner
Radiologie interventionnelle
CHPG - Monaco
* wim.mc