Pap Ndiaye lors de son cours magistral Histoire des Empires à Sciences Po Paris (c) Lialiapy
Il succède à Hélène Orain qui dirigeait l’établissement depuis 2015 et avait su lui trouver sa place parmi les institutions parisiennes. Trois ministres, de la Culture, de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports ainsi que de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l’ont désigné pour ce poste.
Cet universitaire, agrégé et docteur en histoire, professeur des Universités à Sciences Po Paris et ancien directeur du département d’histoire de l’Institut d’études politiques, est un spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis, particulièrement celle des minorités. En outre, ces dernières années, il a été conseiller scientifique de la très riche exposition "Le Modèle noir de Géricault à Matisse" au musée d’Orsay. Elle avait attiré 500.000 visiteurs en à peine quatre mois, du 26 mars au 21 juillet 2019. Plus récemment, Pap Ndiaye a présenté avec Constance Rivière, secrétaire générale du Défenseur des droits, un rapport sur les questions de diversité à l’Opéra national de Paris. Il est par ailleurs le frère de la romancière Marie NDiaye.
Il lui reviendra durant son mandat de trois ans, d’engager de nouveaux projets de développement pour le Palais de la Porte Dorée. Il devra le resituer dans le monde culturel et le faire rayonner au niveau national et international. Il devra aussi susciter des échanges scientifiques et culturels avec des institutions internationales, en particulier celles situées dans les régions d’où sont originaires les migrants depuis le XIXe siècle. Enfin, il lui reviendra aussi tisser de nouveaux liens avec des organismes français et étrangers, surtout associatifs.
Le Palais de la Porte Dorée a été construit à l'orée du Bois de Vincennes, à l'occasion de l’Exposition coloniale de 1931 sur les plans d’Albert Laprade, dans le plus pur style Art déco. Il était destiné à être un musée permanent et est donc appelé Musée des Colonies. En 1935, il devient Musée de la France d'Outre-mer. En 1960, décolonisation oblige, il est rebaptisé Musée des Arts africains et océaniens, à la demande d'André Malraux, ministre des Affaires culturelles. Il ferme ses portes en 2003 et la plupart des collections rejoindront le musée du quai Branly. Seuls, l'aquarium tropical et les espaces historiques du rez-de-chaussée restent ouverts au public. En octobre 2007, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre ses portes, la première exposition temporaire eut lieu du 6 mai au 5 octobre 2008, elle était consacrée à la situation des immigrants étrangers et coloniaux en France métropolitaine, en 1931. En 2012, l'établissement se transforme en Musée national de l'histoire de l'immigration.
Quant à l’exposition coloniale de 1931 dont le commissaire général était le maréchal Lyautey, elle fut inaugurée le 6 mai 1931 par le président Gaston Doumergue et Paul Reynaud, ministre des Colonies. Elle s’est tenue dans le bois de Vincennes, au sud-est de Paris dans le XIIe arrondissement jusqu’au mois de novembre. Elle attira 8 millions de visiteurs et 33 millions de billets furent vendus comme on se plaît à le rappeler.
Cet universitaire, agrégé et docteur en histoire, professeur des Universités à Sciences Po Paris et ancien directeur du département d’histoire de l’Institut d’études politiques, est un spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis, particulièrement celle des minorités. En outre, ces dernières années, il a été conseiller scientifique de la très riche exposition "Le Modèle noir de Géricault à Matisse" au musée d’Orsay. Elle avait attiré 500.000 visiteurs en à peine quatre mois, du 26 mars au 21 juillet 2019. Plus récemment, Pap Ndiaye a présenté avec Constance Rivière, secrétaire générale du Défenseur des droits, un rapport sur les questions de diversité à l’Opéra national de Paris. Il est par ailleurs le frère de la romancière Marie NDiaye.
Il lui reviendra durant son mandat de trois ans, d’engager de nouveaux projets de développement pour le Palais de la Porte Dorée. Il devra le resituer dans le monde culturel et le faire rayonner au niveau national et international. Il devra aussi susciter des échanges scientifiques et culturels avec des institutions internationales, en particulier celles situées dans les régions d’où sont originaires les migrants depuis le XIXe siècle. Enfin, il lui reviendra aussi tisser de nouveaux liens avec des organismes français et étrangers, surtout associatifs.
Le Palais de la Porte Dorée a été construit à l'orée du Bois de Vincennes, à l'occasion de l’Exposition coloniale de 1931 sur les plans d’Albert Laprade, dans le plus pur style Art déco. Il était destiné à être un musée permanent et est donc appelé Musée des Colonies. En 1935, il devient Musée de la France d'Outre-mer. En 1960, décolonisation oblige, il est rebaptisé Musée des Arts africains et océaniens, à la demande d'André Malraux, ministre des Affaires culturelles. Il ferme ses portes en 2003 et la plupart des collections rejoindront le musée du quai Branly. Seuls, l'aquarium tropical et les espaces historiques du rez-de-chaussée restent ouverts au public. En octobre 2007, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ouvre ses portes, la première exposition temporaire eut lieu du 6 mai au 5 octobre 2008, elle était consacrée à la situation des immigrants étrangers et coloniaux en France métropolitaine, en 1931. En 2012, l'établissement se transforme en Musée national de l'histoire de l'immigration.
Quant à l’exposition coloniale de 1931 dont le commissaire général était le maréchal Lyautey, elle fut inaugurée le 6 mai 1931 par le président Gaston Doumergue et Paul Reynaud, ministre des Colonies. Elle s’est tenue dans le bois de Vincennes, au sud-est de Paris dans le XIIe arrondissement jusqu’au mois de novembre. Elle attira 8 millions de visiteurs et 33 millions de billets furent vendus comme on se plaît à le rappeler.