Le Noël est un temps de rassemblement familial en Arménie.
Erévan, l'avenue du Nord (c) Eva Hunanyan
Si les Catholiques en fêtant le Noël félicite l’un l’autre en disant simplement: ‘‘Joyeux Noël’’, les apostoliques arméniens disent:
-Kristoss dzenav yev haydnétsav! (Christ est né et s'est révélé!)
-Tsezi, mezi, medz avedis! (Pour vous, pour nous, c'est une grande nouvelle!)
pour annoncer deux bonnes nouvelles: la naissance et le baptême du Jésus-Christ.
En Arménie la célébration de la nativité de Jésus-Christ commence la veille de Noël, le 5 janvier, avec une messe dans toutes les églises et se poursuit le 6 janvier par une grande messe. Les croyants apportent le feu de l’église à la maison pour que la lumière du Christ les accompagnent toute l'année. Noël est une fête que les Arméniens aiment célébrer en famille. Pour les Arméniens vivant en Arménie, toute la famille se déplace à l’Eglise puis se retrouve autour d’un bon repas. A cette occasion on trouve sur les tables du riz avec des fruits secs, du poisson, du vin rouge, des gâteaux. Cependant, en ce qui concerne les Arméniens de la diaspora dont le chiffre dépasse les 10 millions, le 6 janvier n’étant pas un jour férié, la tâche se révêle plus compliquée. A cause de cela certains ne fêtent pas Noël le 6 janvier, mais bien le 25 décembre pour des questions de praticité.
-Kristoss dzenav yev haydnétsav! (Christ est né et s'est révélé!)
-Tsezi, mezi, medz avedis! (Pour vous, pour nous, c'est une grande nouvelle!)
pour annoncer deux bonnes nouvelles: la naissance et le baptême du Jésus-Christ.
En Arménie la célébration de la nativité de Jésus-Christ commence la veille de Noël, le 5 janvier, avec une messe dans toutes les églises et se poursuit le 6 janvier par une grande messe. Les croyants apportent le feu de l’église à la maison pour que la lumière du Christ les accompagnent toute l'année. Noël est une fête que les Arméniens aiment célébrer en famille. Pour les Arméniens vivant en Arménie, toute la famille se déplace à l’Eglise puis se retrouve autour d’un bon repas. A cette occasion on trouve sur les tables du riz avec des fruits secs, du poisson, du vin rouge, des gâteaux. Cependant, en ce qui concerne les Arméniens de la diaspora dont le chiffre dépasse les 10 millions, le 6 janvier n’étant pas un jour férié, la tâche se révêle plus compliquée. A cause de cela certains ne fêtent pas Noël le 6 janvier, mais bien le 25 décembre pour des questions de praticité.
Pourquoi les Arméniens apostoliques fêtent le Noël le 6 janvier?
Erévan, l'église Saint Grégoire Ier l'Illuminateur. Photo crédit: Eva Hunanyan
Le christianisme a été importé en Arménie par les apôtres Simon, Thaddée et Barthélémy. C’est en 301 après J-C que l’Arménie adopte le christianisme comme religion d’Etat et devient ainsi le premier Etat chrétien au monde. Le 25 décembre correspondait à une fête païenne, celle de la naissance du Dieu solaire Mithra. La décision de faire coïncider la fête de la Nativité avec une fête païenne était donc une mesure judicieuse pour rendre plus facile la conversion des derniers sujets réticents. L’Église arménienne est quant à elle toujours restée fidèle à la tradition chrétienne des premiers siècles en conservant la date du 6 janvier, tout comme l’Église d’Éthiopie. D’autres Eglises ne célèbrent pas Noël le 25 décembre, comme les Églises orthodoxes, russe et copte, mais pour une raison différente. Ces Eglises utilisent le calendrier Julie, qui est en décalage de 13 jours par rapport au calendrier grégorien imposé en 1582 par le pape romain Grégoire XIII, d’où une célébration le 7 janvier pour ces églises.