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C'est sur ce principe d'une grande simplicité et accessible à tous que se déroule cet événement caritatif, dans une ambiance festive. L'inscription est de 12€ pour les adultes et 6€ pour les enfants de moins de 10 ans. Puis vous voilà lancés pour une semaine de convivialité et d'échange où vous ne manquerez pas de croiser du monde: la barre des 10.000 participants a été franchie lors de la précédente édition de 2013! Vous êtes libre d'entrer et sortir du circuit quand bon vous semble, jour et nuit, et au gré de votre endurance ou de la force de votre volonté, vous pouvez battre la pavé en marchant ou en courant, et pourquoi pas l'âme d'un marathonien si votre entraînement est suffisant. En revanche, pas de vélo ou de rollers! Vos amis, famille, collègues de travail, vous en reconnaîtrez sur le circuit. Bon nombre de sociétés, banques et administrations monégasques ont d'ailleurs constitué, comme chaque année, leur équipe participant à la No Finish Line.
Pour ma part, bien que n'ayant pas une condition physique d'athlète, je relève le défi depuis plusieurs éditions, et à chaque moment de la journée ou de la nuit mon ressenti est différent. Le matin, lorsque le soleil se lève sur le Cap Martin, c'est la sensation de ne pas avoir froid et d'avancer plus vite que la circulation automobile aux abords de Monaco. En milieu de journée, les concerts musicaux, stands de crêpes, déguisements viennent agrémenter les tours de piste. Le soir, on retrouve des collègues de bureau venus, eux-aussi, consacrer un peu de leur temps à la générosité. La nuit, à la fraiche mais sous l'atmosphère grisante du Port Hercule illuminé, les kilomètres continuent de défiler, à proximité immédiate des restaurants et boîtes de nuit où la fête est au rendez-vous. Parfois le corps humain se montre réfractaire, parfois il permet d'aller plus loin qu'on aurait pu l'imaginer. Chaque journée de participation réserve son lot de surprises, avec la présence de personnalités sur le circuit, et la disponibilité bienveillante de la famille princière monégasque. Au final, lorsque la semaine de course s'achève, on repart avec des souvenirs impérissables, le désir de revenir l'an prochain et, d'ici là pourquoi pas, de s'engager autrement pour les moins favorisés.