Ce dernier, dont la famille a révélé qu’il s’appelait Yusuf Siyaka Onimisi, n’a pas été vu ni entendu depuis le 30 mars. Avant de disparaître, il a publié sur Twitter des commentaires et des images ayant trait aux affrontements entre les forces de sécurité nigérianes et des détenus qui avaient tenté de s’évader du quartier général du Service de sécurité de l’État. Ces échauffourées, qui ont fait 21 morts parmi les détenus, ont débuté alors qu’il travaillait, semble-t-il, sur un transformateur électrique installé dans l’enceinte de la résidence présidentielle toute proche.
"Les forces de sécurité nigérianes doivent révéler immédiatement où se trouve Yusuf Siyaka Onimisi et quelle est sa situation au regard de la loi. Si cet homme est détenu, les autorités nigérianes doivent l’inculper d’une infraction dûment reconnue par la loi ou le libérer immédiatement", a déclaré Netsanet Belay, directeur de la recherche et des actions de plaidoyer pour l’Afrique à Amnesty International.
"Les forces de sécurité nigérianes doivent révéler immédiatement où se trouve Yusuf Siyaka Onimisi et quelle est sa situation au regard de la loi. Si cet homme est détenu, les autorités nigérianes doivent l’inculper d’une infraction dûment reconnue par la loi ou le libérer immédiatement", a déclaré Netsanet Belay, directeur de la recherche et des actions de plaidoyer pour l’Afrique à Amnesty International.