Photo (c) Casa Rosada
C'est dans le cadre d'une tournée en Amérique Latine que Nicolas Sarkozy, accompagné de Luc Chatel, Rachida Dati, Christian Jacob et Éric Woerth, s'est rendu en Argentine pour rencontrer, le 5 mai 2016, le président argentin Mauricio Macri dans le cadre d'une rencontre privée, comme le rappel les déclarations officielles.
Une rencontre privée certes, mais qui a tout d'une visite officielle puisque, d'après le communiqué de presse, les deux hommes ont discuté de "la situation politique et économique européenne et latino-américaine", ainsi que "des perspectives pour le commerce international".
"(Nicolas) Sarkozy a partagé avec (Mauricio) Macri son expérience des diverses réunions du G20 auxquelles il a participé en tant que président de son pays", a ajouté la présidence argentine.
En Argentine, cette année 2016 est marquée par la commémoration de la dictature militaire (1976-1983). C'est ainsi que l'ancien président français s'est rendu le vendredi 6 mai à l'Espace pour la mémoire et les droits de l'Homme, un musée situé dans l'ancien centre clandestin de détention de l’École de mécanique de la marine (ESMA) dans la capitale argentine.
Plus de 5.000 prisonniers politiques ont été victimes de tortures à l'ESMA pendant la dictature militaire. Seuls 150 d'entre eux environ ont survécu. Plus de 600 militaires et policiers ont été condamnés pour terrorisme d'État depuis 2003. La France a accueilli des milliers d'exilés et de personnes persécutées par la dictature argentine, et a soutenu les enquêtes sur les crimes politiques.
Le gouvernement argentin a ainsi indiqué que "La visite de l'ex-président français s'inscrit dans le cadre de la collaboration historique de la France avec des organismes et entités de défense des droits de l'Homme en Argentine, et de son intérêt personnel pour le processus Mémoire, vérité et justice."
En février 2016, François Hollande se rendait en visite officielle à Buenos Aires. Premier président français en exercice à fouler le sol argentin depuis dix-neuf ans, le président socialiste avait discuté relations économiques avec son homologue.
La visite privée de Nicolas Sarkozy à Mauricio Macri prouve une nouvelle fois une forte volonté de rapprochement entre les deux pays.
Une rencontre privée certes, mais qui a tout d'une visite officielle puisque, d'après le communiqué de presse, les deux hommes ont discuté de "la situation politique et économique européenne et latino-américaine", ainsi que "des perspectives pour le commerce international".
"(Nicolas) Sarkozy a partagé avec (Mauricio) Macri son expérience des diverses réunions du G20 auxquelles il a participé en tant que président de son pays", a ajouté la présidence argentine.
En Argentine, cette année 2016 est marquée par la commémoration de la dictature militaire (1976-1983). C'est ainsi que l'ancien président français s'est rendu le vendredi 6 mai à l'Espace pour la mémoire et les droits de l'Homme, un musée situé dans l'ancien centre clandestin de détention de l’École de mécanique de la marine (ESMA) dans la capitale argentine.
Plus de 5.000 prisonniers politiques ont été victimes de tortures à l'ESMA pendant la dictature militaire. Seuls 150 d'entre eux environ ont survécu. Plus de 600 militaires et policiers ont été condamnés pour terrorisme d'État depuis 2003. La France a accueilli des milliers d'exilés et de personnes persécutées par la dictature argentine, et a soutenu les enquêtes sur les crimes politiques.
Le gouvernement argentin a ainsi indiqué que "La visite de l'ex-président français s'inscrit dans le cadre de la collaboration historique de la France avec des organismes et entités de défense des droits de l'Homme en Argentine, et de son intérêt personnel pour le processus Mémoire, vérité et justice."
En février 2016, François Hollande se rendait en visite officielle à Buenos Aires. Premier président français en exercice à fouler le sol argentin depuis dix-neuf ans, le président socialiste avait discuté relations économiques avec son homologue.
La visite privée de Nicolas Sarkozy à Mauricio Macri prouve une nouvelle fois une forte volonté de rapprochement entre les deux pays.