Un Danube navigable 300 jours par an, pour ou contre ? (c) DR
A une époque où l’ on pense sérieusement à protéger l’environnement, on est partagé devant un tel projet. D’un côté chercher à utiliser pleinement un mode de transport respectueux justement de cet environnement et d’autre part des travaux qui peuvent menacer l'écosystème du fleuve. Mais si l’on en croit Botond Szalma, PDG de PLIMSOLL Ltd, une société de transport fluvial qui pratique le Danube depuis des dizaines d'années, le niveau de l’eau du fleuve baisse et des travaux sont nécessaires. Il précise que le Danube n'est pas navigable 150 à 180 jours. Durant une année, un bateau d’une capacité de 1.500 tonnes de fret ne peut pas en transporter plus de 800. La moitié des cales n'est pas utilisée, c'est une perte importante pour les compagnies et les activités commerciales avec l'étranger.
De leur côté, les organisations non gouvernementales et les défenseurs de l'environnement en général étudient le projet. Ils craignent que les travaux de terrassement sur les berges et l'augmentation du trafic sur le fleuve ne nuisent au développement et à la conservation de la faune et de la flore, de nombreuses espèces animales protégées pourraient être en danger.
Andrea Samu du WWF World Wide Fund for Nature Hongrie déclare "Nous avons bien noté que des efforts ont été faits pour prendre davantage en compte le facteur environnemental, en tout cas plus que ces dix dernières années, le problème est que le projet ne respecte toujours pas entièrement les directives européennes de protection de l'environnement".
Quant aux défenseurs du projet, ils répètent que les avantages environnementaux du transport fluvial sont supérieurs à ceux du transport routier.
De leur côté, les organisations non gouvernementales et les défenseurs de l'environnement en général étudient le projet. Ils craignent que les travaux de terrassement sur les berges et l'augmentation du trafic sur le fleuve ne nuisent au développement et à la conservation de la faune et de la flore, de nombreuses espèces animales protégées pourraient être en danger.
Andrea Samu du WWF World Wide Fund for Nature Hongrie déclare "Nous avons bien noté que des efforts ont été faits pour prendre davantage en compte le facteur environnemental, en tout cas plus que ces dix dernières années, le problème est que le projet ne respecte toujours pas entièrement les directives européennes de protection de l'environnement".
Quant aux défenseurs du projet, ils répètent que les avantages environnementaux du transport fluvial sont supérieurs à ceux du transport routier.