La plus communicante des ministres du quinquennat de François Hollande, a beaucoup communiqué certes mais jamais sur elle, ou très peu.
"La vie a plus d'imagination que toi", voici le titre du livre autobiographique de la ministre, livre dans lequel elle raconte son enfance à la ferme familiale marocaine où chaque matin elle part "chercher de l'eau au puits". Une enfance pauvre, où elle joue avec "deux poules chétives" et surveille les chèvres "en claquettes".
Cette relation avec le Maroc se délite, la ministre n’y a plus d’attaches à part quelques cousins mais souhaite, plus tard, faire découvrir le pays de ses racines à ses enfants. Au "vu des confusions actuelles, des tensions identitaires, liées à l'islam, liées à mon histoire, ma place est pleinement en France".
Elle arrive en France à l’âge de 5 ans pour y rejoindre son père, ouvrier dans le bâtiment, mais a du mal à trouver sa place. Elle et sa famille vivent "un peu en vase clos", loin des trafics en tous genres et des voitures brûlées. Elle est "sauvée" par la lecture, et devient une élève studieuse, qui intègre Sciences Po. Malgré une réussite dans les études, elle ne trouvera jamais vraiment sa place.
Puis, ce sera une carrière politique qui la mènera de Lyon aux ministères des Droits des femmes puis de l’Éducation nationale. Mais l’importance du livre est surtout dans le récit qu’elle fait sur l'école, les inégalités sociales et le racisme.
Avant même d’arriver en librairie, l’ouvrage s’est attiré les moqueries sur les réseaux sociaux, d’une partie du monde enseignant qui ne pardonne pas à Najat sa réforme du collège. "Cette petite histoire, la mienne, est aussi devenue une histoire collective, publique, démocratique, républicaine, politique. Une histoire française."
"La vie a plus d'imagination que toi", voici le titre du livre autobiographique de la ministre, livre dans lequel elle raconte son enfance à la ferme familiale marocaine où chaque matin elle part "chercher de l'eau au puits". Une enfance pauvre, où elle joue avec "deux poules chétives" et surveille les chèvres "en claquettes".
Cette relation avec le Maroc se délite, la ministre n’y a plus d’attaches à part quelques cousins mais souhaite, plus tard, faire découvrir le pays de ses racines à ses enfants. Au "vu des confusions actuelles, des tensions identitaires, liées à l'islam, liées à mon histoire, ma place est pleinement en France".
Elle arrive en France à l’âge de 5 ans pour y rejoindre son père, ouvrier dans le bâtiment, mais a du mal à trouver sa place. Elle et sa famille vivent "un peu en vase clos", loin des trafics en tous genres et des voitures brûlées. Elle est "sauvée" par la lecture, et devient une élève studieuse, qui intègre Sciences Po. Malgré une réussite dans les études, elle ne trouvera jamais vraiment sa place.
Puis, ce sera une carrière politique qui la mènera de Lyon aux ministères des Droits des femmes puis de l’Éducation nationale. Mais l’importance du livre est surtout dans le récit qu’elle fait sur l'école, les inégalités sociales et le racisme.
Avant même d’arriver en librairie, l’ouvrage s’est attiré les moqueries sur les réseaux sociaux, d’une partie du monde enseignant qui ne pardonne pas à Najat sa réforme du collège. "Cette petite histoire, la mienne, est aussi devenue une histoire collective, publique, démocratique, républicaine, politique. Une histoire française."