Les snobs et les Atrides même combat.
Pour avoir été chroniqueur à Vogue, Francis Dorleans connaît sur le bout des doigts la Jet Set. Celle qui s’affiche volontairement ou pas dans les journaux people et fait les délices des concierges en mal d’amour voire des lecteurs et surtout lectrices atteint de bovarysme chronique.
Les autres s’en tapent un peu des aventures sentimentales ou revers de fortune de ces hommes d’affaires, acteurs, actrices, baronnes, duchesses ou autres altesses royales dont le nombrilisme n’a d’égal que la fatuité.
Ici, comme chez les Atrides, quand on embrasse son rival, c’est pour l’étouffer. Sans rire. O tempora ! O mores !
Sous la plume acerbe et vitriolée au style vivant et élégant de Francis Dorléans, reconnaissons que toutes ces étoiles - françaises ou d’Hollywood - en prennent pour leur grade !
Il n’y va pas de main morte l’ex de Vogue ! Les coins les plus sombres de cette centaine de célébrités (de Garbo à Andy Wharol, de Visconti à Elisabeth Taylor) sont passés au Karcher.
Saviez-vous que le séducteur Gary Grant (qui a quand même roulé des patins à toutes les starlettes débutantes ou confirmées du cinoche amerloque) entretenait une liaison affective avec Randolph Scott, le plus viril des cow-boys de l’Ouest américain ? Toute la famille Kennedy in corpo a droit aussi à son rappel de factures, la palme revenant à Jackie - flambeuse invétérée - qui souffla le mariage avec Onassis à une Maria Callas, qui n’était hélas déjà en 1960 plus que vocalement l’ombre d’elle-même.
Les snobs hexagonaux ne sont pas oubliés. Vilmorin, Chanel, Chazot, Cocteau, les Noailles, les Fath (couturier qui a passé entre les mailles de l’épuration), ces dandys, noctambules joyeux, joueurs de Casino, avec fortune personnelle aidant, bien ou mal acquise, menaient une vie totalement déconnectée de la réalité à force d’alcool, de tabac, de sexe et de drogue… comme ils paraissent aujourd’hui pathétiques et… même sympathiques parfois.
Ne serait-ce que pour leur talent de comédien, de décorateur, de styliste, d’écrivain, la part de rêve qu’ils ont apporté chacun dans leur spécialité, leur soif de vivre une vie - courte pour tout le monde finalement - mais qu’ils ont simplement eu la chance de déguster deux fois plus vite sous les ors et lambris des palaces publics ou privés que le commun des mortels.
L’iconographie est riche, bien mise en page.
Les photos de Cecil Beaton restent d’un talent fou.
Un livre de grande classe, où malgré les propos rapportés l’on ne tombe jamais dans la vulgarité.
A l’image des gens qui y sont épinglés. Naturel donc.
Les autres s’en tapent un peu des aventures sentimentales ou revers de fortune de ces hommes d’affaires, acteurs, actrices, baronnes, duchesses ou autres altesses royales dont le nombrilisme n’a d’égal que la fatuité.
Ici, comme chez les Atrides, quand on embrasse son rival, c’est pour l’étouffer. Sans rire. O tempora ! O mores !
Sous la plume acerbe et vitriolée au style vivant et élégant de Francis Dorléans, reconnaissons que toutes ces étoiles - françaises ou d’Hollywood - en prennent pour leur grade !
Il n’y va pas de main morte l’ex de Vogue ! Les coins les plus sombres de cette centaine de célébrités (de Garbo à Andy Wharol, de Visconti à Elisabeth Taylor) sont passés au Karcher.
Saviez-vous que le séducteur Gary Grant (qui a quand même roulé des patins à toutes les starlettes débutantes ou confirmées du cinoche amerloque) entretenait une liaison affective avec Randolph Scott, le plus viril des cow-boys de l’Ouest américain ? Toute la famille Kennedy in corpo a droit aussi à son rappel de factures, la palme revenant à Jackie - flambeuse invétérée - qui souffla le mariage avec Onassis à une Maria Callas, qui n’était hélas déjà en 1960 plus que vocalement l’ombre d’elle-même.
Les snobs hexagonaux ne sont pas oubliés. Vilmorin, Chanel, Chazot, Cocteau, les Noailles, les Fath (couturier qui a passé entre les mailles de l’épuration), ces dandys, noctambules joyeux, joueurs de Casino, avec fortune personnelle aidant, bien ou mal acquise, menaient une vie totalement déconnectée de la réalité à force d’alcool, de tabac, de sexe et de drogue… comme ils paraissent aujourd’hui pathétiques et… même sympathiques parfois.
Ne serait-ce que pour leur talent de comédien, de décorateur, de styliste, d’écrivain, la part de rêve qu’ils ont apporté chacun dans leur spécialité, leur soif de vivre une vie - courte pour tout le monde finalement - mais qu’ils ont simplement eu la chance de déguster deux fois plus vite sous les ors et lambris des palaces publics ou privés que le commun des mortels.
L’iconographie est riche, bien mise en page.
Les photos de Cecil Beaton restent d’un talent fou.
Un livre de grande classe, où malgré les propos rapportés l’on ne tombe jamais dans la vulgarité.
A l’image des gens qui y sont épinglés. Naturel donc.