Miracle sur toute la ligne et grand merci à M. Jean-Philippe Girard pour sa bienveillance !
Depuis, fort heureusement, le dossier de Sandra a évolué dans le bon sens, grâce à l'intervention très rapide et efficace de Jean-Philippe Girard, le Président de la Fédération Nationale des Banques Populaire et PDG de la société EUROGERM à Dijon (Côte d'Or). Alerté sur le cas de Sandra Ferrier, Jean-Philippe Girard a répondu en moins de cinq minutes à un courriel présentant le dossier de la jeune femme.
Et la Banque Populaire a réagit, suite à cette intervention du patron de la Fédération des Banques Populaires, en moins de 24 heures.
Résultat : alors que la jeune chef d'entreprise réclamait, en vain depuis des des mois, un plan d'apurement de sa dette et un rééchelonnement sur deux ans, les temps de donner un peu d'oxygène à sa PME, ce plan lui était refusé par la Banque Populaire de sa région. "Suite à l'intervention de Jean-Philippe Girard, le dossier a été rapidement débloqué puisque la jeune femme a enfin reçu un accord de la BP pour ce fameux plan d'apurement. Le tout en moins d'une semaine. Miracle sur toute la ligne et un grand merci à M. Jean-Philippe Girard pour sa bienveillance ! Comme quoi, il vaut mieux d'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints !" raconte, encore sous le choc de la bonne nouvelle, Sandra Ferrier.
Le cas de Sandra Ferrier et de sa PME illustrait, oh! combien, l'attitude de certaines banques qui jouent contre l'emploi en France, contre les Français, et finalement contre la France !
Autre bonne nouvelle : la jeune femme a un bon retour de ses démarches du côté du Crédit Agricole. Pour l'instant, elle est toujours dans l'attente d'un prêt de restructuration ou de l'ouverture d'une ligne d'escompte, ce qui lui permettrait de passer les mois les plus difficiles en attendant le paiement des factures de ses clients.
En octobre 2005 quand elle créée sa boîte, elle démontre clairement dans son Business Plan toute la valeur de sa PME : une embauche pour 2 ans, avec son mari (expérience chez ses parents). La future structure est établie en fonction d’une personne active (charges, salaires, 1 véhicule…). CA prévu de 70000 pour 15 mois. Aucune aide à la création car elle n'est restée que 10 jours au chômage (lui a t-on répondu).
«En fait, le point positif de mon entreprise est vite devenu négatif : elle s’est trop vite développée à cause d'un portefeuille de clientèle plus important que prévu. Ce qui a nécessité des embauches supplémentaires (avec un effectif de 7 personnes en 2007), quatre véhicules en plus. Donc des charges supplémentaires…Si l'on tient aux chiffres, ils sont tout autant élogieux avec un CA réalisé en 2005 / 2006 de 262000 € et un CA en 2007 de 371000 €».
Résultat deux ans plus tard : "la situation est elle, que je connais un déséquilibre entre mon CA et ma trésorerie. Il suffit qu’une partie importante de mes paiements clients soit en retard pour que la PME se retrouve en difficulté financière".
Conséquence immédiate : une mauvaise cotation à la Banque de France.
La Banque Populaire lui refusait toute possibilité de restructurer sa dette arguant de cette mauvaise cotation. Certes, ses deux premiers bilans étaient en perte. Mais son comptable a établi une situation au 31 juin 2008. Le compte de résultat est en bénéfice. Elle réclamait une nouvelle analyse de sa requête, vu l'urgence de la situation.
Pour tout dire, elle ne comprenait pas l'attitude de certaines banques car le Président Sarkozy leur a demandé à huit reprises d’aider les PME. "J’ai même rencontré le Directeur de La Banque de France de Nîmes : il m'a affirmé qu’il fallait qu’une banque me fasse confiance car mon entreprise était saine".
Depuis plusieurs semaines, la jeune femme fait le tour des banques et des courtiers pour décrocher ce prêt salvateur. Elle n'a essuyé que des refus malgré un carnet de commandes plein à craquer jusqu'à fin 2010. En réalité, il lui manque un vrai système bancaire qui lui permettrait d'attendre les rentrées de ses factures-clients.
Le plus consternant dans cette histoire c'est que la PME de Sandra connaît un carnet de commandes bien rempli : "J’ai toujours autant de travail et j’ai confiance en mon équipe. On fait tout pour s’en sortir". Pour montrer qu'elle joue le jeu, la jeune femme a investi personnellement 35000 euros en 2009 et 15000 euros en 2008, sur sa cassette personnelle !
Et pour faire face à ses échéances, la PME doit compter sur les fournisseurs et les clients qui jouent le rôle de banquier pour l'entreprise puisque les banques ne veulent plus faire leur métier de banquier !
Voir notre article précédent
Et la Banque Populaire a réagit, suite à cette intervention du patron de la Fédération des Banques Populaires, en moins de 24 heures.
Résultat : alors que la jeune chef d'entreprise réclamait, en vain depuis des des mois, un plan d'apurement de sa dette et un rééchelonnement sur deux ans, les temps de donner un peu d'oxygène à sa PME, ce plan lui était refusé par la Banque Populaire de sa région. "Suite à l'intervention de Jean-Philippe Girard, le dossier a été rapidement débloqué puisque la jeune femme a enfin reçu un accord de la BP pour ce fameux plan d'apurement. Le tout en moins d'une semaine. Miracle sur toute la ligne et un grand merci à M. Jean-Philippe Girard pour sa bienveillance ! Comme quoi, il vaut mieux d'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints !" raconte, encore sous le choc de la bonne nouvelle, Sandra Ferrier.
Le cas de Sandra Ferrier et de sa PME illustrait, oh! combien, l'attitude de certaines banques qui jouent contre l'emploi en France, contre les Français, et finalement contre la France !
Autre bonne nouvelle : la jeune femme a un bon retour de ses démarches du côté du Crédit Agricole. Pour l'instant, elle est toujours dans l'attente d'un prêt de restructuration ou de l'ouverture d'une ligne d'escompte, ce qui lui permettrait de passer les mois les plus difficiles en attendant le paiement des factures de ses clients.
En octobre 2005 quand elle créée sa boîte, elle démontre clairement dans son Business Plan toute la valeur de sa PME : une embauche pour 2 ans, avec son mari (expérience chez ses parents). La future structure est établie en fonction d’une personne active (charges, salaires, 1 véhicule…). CA prévu de 70000 pour 15 mois. Aucune aide à la création car elle n'est restée que 10 jours au chômage (lui a t-on répondu).
«En fait, le point positif de mon entreprise est vite devenu négatif : elle s’est trop vite développée à cause d'un portefeuille de clientèle plus important que prévu. Ce qui a nécessité des embauches supplémentaires (avec un effectif de 7 personnes en 2007), quatre véhicules en plus. Donc des charges supplémentaires…Si l'on tient aux chiffres, ils sont tout autant élogieux avec un CA réalisé en 2005 / 2006 de 262000 € et un CA en 2007 de 371000 €».
Résultat deux ans plus tard : "la situation est elle, que je connais un déséquilibre entre mon CA et ma trésorerie. Il suffit qu’une partie importante de mes paiements clients soit en retard pour que la PME se retrouve en difficulté financière".
Conséquence immédiate : une mauvaise cotation à la Banque de France.
La Banque Populaire lui refusait toute possibilité de restructurer sa dette arguant de cette mauvaise cotation. Certes, ses deux premiers bilans étaient en perte. Mais son comptable a établi une situation au 31 juin 2008. Le compte de résultat est en bénéfice. Elle réclamait une nouvelle analyse de sa requête, vu l'urgence de la situation.
Pour tout dire, elle ne comprenait pas l'attitude de certaines banques car le Président Sarkozy leur a demandé à huit reprises d’aider les PME. "J’ai même rencontré le Directeur de La Banque de France de Nîmes : il m'a affirmé qu’il fallait qu’une banque me fasse confiance car mon entreprise était saine".
Depuis plusieurs semaines, la jeune femme fait le tour des banques et des courtiers pour décrocher ce prêt salvateur. Elle n'a essuyé que des refus malgré un carnet de commandes plein à craquer jusqu'à fin 2010. En réalité, il lui manque un vrai système bancaire qui lui permettrait d'attendre les rentrées de ses factures-clients.
Le plus consternant dans cette histoire c'est que la PME de Sandra connaît un carnet de commandes bien rempli : "J’ai toujours autant de travail et j’ai confiance en mon équipe. On fait tout pour s’en sortir". Pour montrer qu'elle joue le jeu, la jeune femme a investi personnellement 35000 euros en 2009 et 15000 euros en 2008, sur sa cassette personnelle !
Et pour faire face à ses échéances, la PME doit compter sur les fournisseurs et les clients qui jouent le rôle de banquier pour l'entreprise puisque les banques ne veulent plus faire leur métier de banquier !
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