Des policiers ont dispersé de force des étudiants qui s’étaient rassemblés dans la municipalité de Letpadan, dans la région centrale de Bago, au Myanmar, mardi 10 mars, afin de protester contre une nouvelle loi sur l’éducation. Des témoins ont déclaré à Amnesty International que lorsque des membres du cortège ont essayé de démanteler un barrage routier, des policiers ont commencé à donner des coups de matraque aux manifestants, dont certains étaient tombés à terre.
"La violente réaction de la police du Myanmar contre des manifestants étudiants à Letpadan était complètement disproportionnée. Certains policiers ont manifestement usé d’une force excessive contre les manifestants, et ont frappé des personnes sans défense qui étaient tombées à terre, ce qui constitue des traitements ou châtiments cruels, inhumains ou dégradants aux termes du droit international. Les témoignages et les images montrant des policiers frappant à coups de matraque des manifestants essayant de s’enfuir rappellent de sinistre façon à quel point le climat reste répressif pour les militants du pays. Les autorités du Myanmar doivent immédiatement ordonner à la police de s’abstenir de tout recours injustifié ou excessif à la force, et traduire en justice les policiers auxquels ces violations des droits humains sont attribuées. Si des manifestants ont, selon certaines informations, jeté des pierres, les agissements de certains policiers semblent avoir dépassé les limites d’une réaction acceptable. Une personne ayant simplement protesté de manière pacifique n’a pas à être visée par des représailles, une arrestation ou des poursuites pénales. Cela fait longtemps que les autorités du Myanmar jettent des manifestants pacifiques derrière les barreaux, ce qui constitue une pratique choquante. Il ne faut pas laisser cela se produire dans ce cas", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches sur l'Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International.
"La violente réaction de la police du Myanmar contre des manifestants étudiants à Letpadan était complètement disproportionnée. Certains policiers ont manifestement usé d’une force excessive contre les manifestants, et ont frappé des personnes sans défense qui étaient tombées à terre, ce qui constitue des traitements ou châtiments cruels, inhumains ou dégradants aux termes du droit international. Les témoignages et les images montrant des policiers frappant à coups de matraque des manifestants essayant de s’enfuir rappellent de sinistre façon à quel point le climat reste répressif pour les militants du pays. Les autorités du Myanmar doivent immédiatement ordonner à la police de s’abstenir de tout recours injustifié ou excessif à la force, et traduire en justice les policiers auxquels ces violations des droits humains sont attribuées. Si des manifestants ont, selon certaines informations, jeté des pierres, les agissements de certains policiers semblent avoir dépassé les limites d’une réaction acceptable. Une personne ayant simplement protesté de manière pacifique n’a pas à être visée par des représailles, une arrestation ou des poursuites pénales. Cela fait longtemps que les autorités du Myanmar jettent des manifestants pacifiques derrière les barreaux, ce qui constitue une pratique choquante. Il ne faut pas laisser cela se produire dans ce cas", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches sur l'Asie du Sud-Est et le Pacifique à Amnesty International.