Intitulé "Caught between state censorship and self-censorship: Prosecution and intimidation of media workers in Myanmar", ce document montre comment, malgré "l’ouverture politique" dont elles se targuent depuis 2011, les autorités du Myanmar emploient diverses méthodes pour intimider les médias et restreindre la liberté d’expression. Cette répression s’est intensifiée au cours de l’année. À l’heure actuelle, au moins 10 professionnels des médias, placés en détention au cours de ces 12 derniers mois, sont incarcérés. Tous sont des prisonniers d’opinion.
"Nous constatons qu’aujourd’hui au Myanmar, la répression est présentée comme une mesure progressiste. Les autorités continuent d’employer les mêmes méthodes - arrestations, surveillance, menaces et détention - pour faire taire les journalistes qui couvrent des sujets “gênants”. La situation de la liberté d’expression dans ce pays s’est aggravée depuis un an", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches pour la région Asie du Sud-Est et Pacifique à Amnesty International.
"Nous constatons qu’aujourd’hui au Myanmar, la répression est présentée comme une mesure progressiste. Les autorités continuent d’employer les mêmes méthodes - arrestations, surveillance, menaces et détention - pour faire taire les journalistes qui couvrent des sujets “gênants”. La situation de la liberté d’expression dans ce pays s’est aggravée depuis un an", a déclaré Rupert Abbott, directeur des recherches pour la région Asie du Sud-Est et Pacifique à Amnesty International.