Les électeurs de grandes villes françaises ont fait le choix d'élire un maire écologiste - (c) Wikipedia / Rama
Bordeaux, Lyon, Strasbourg… autant de bastions qui ont changé de bord dimanche soir après le second tour des élections municipales. Pour la première fois depuis la Libération, Bordeaux sera dirigée par un maire non issu de la droite. A Lille, il s’en est fallu de peu pour que Stéphane Baly ravisse la victoire à Martine Aubry. 227 voix séparent les deux candidats. Du côté de Strasbourg, Jeanne Barseghian est parvenue à s’affranchir du bilan mitigé laissé par la précédente coalition gauche-vert à la tête de la municipalité pour incarner une nouvelle réponse face à la crise climatique. Tandis qu’à Lyon, Gregory Doucet a détrôné Gerard Colomb, maire depuis 2001.
Le parti écologiste poursuit sur la lancée des élections européennes de 2019. En effet, Les Verts nourrissaient l’espoir de conquérir plusieurs grandes villes. C’est chose faite. A Grenoble Eric Piolle rempile pour six ans. Les Tourangeaux ont élu Emmanuel Denis qui récolte 55% des voix face au maire sortant. Même son de cloche du côté de Poitiers et de Besançon où Léonore Moncond’huy et Anne Vigot ont respectivement été élues sur la base d’un programme écologiste. Cependant, certains résultats sont à relativiser. L’abstention atteint un nouveau record avec près de 59%.
Le parti écologiste poursuit sur la lancée des élections européennes de 2019. En effet, Les Verts nourrissaient l’espoir de conquérir plusieurs grandes villes. C’est chose faite. A Grenoble Eric Piolle rempile pour six ans. Les Tourangeaux ont élu Emmanuel Denis qui récolte 55% des voix face au maire sortant. Même son de cloche du côté de Poitiers et de Besançon où Léonore Moncond’huy et Anne Vigot ont respectivement été élues sur la base d’un programme écologiste. Cependant, certains résultats sont à relativiser. L’abstention atteint un nouveau record avec près de 59%.
Quels impacts politiques ?
Le message semble clair et avoir été capté du côté de l’Elysée. En effet, Emmanuel Macron n’a pas tardé. Lundi matin, au lendemain des résultats des élections municipales, le chef de l’Etat a annoncé retenir 147 des 150 propositions de la convention citoyenne pour le climat. Le projet de loi sera présenté en septembre. Emmanuel Macron se dit favorable à une réécriture de l'article premier la Constitution pour y introduire les notions de biodiversité, d'environnement et de lutte contre le changement climatique, comme l'a proposé la convention citoyenne pour le climat.
En revanche, il rejette l’idée de la taxe à 4% sur les dividendes, l’abaissement de la vitesse sur les autoroutes à 110 km/h et la réécriture du préambule de la Constitution en plaçant l’environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales, et ce, afin de ne pas "mettre un droit de la nature au dessus d'un droit humain".
En revanche, il rejette l’idée de la taxe à 4% sur les dividendes, l’abaissement de la vitesse sur les autoroutes à 110 km/h et la réécriture du préambule de la Constitution en plaçant l’environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales, et ce, afin de ne pas "mettre un droit de la nature au dessus d'un droit humain".