Les élections municipales se dérouleront le 15 et 22 mars 2020 dans la ville de Menton (c) Pascale Luissint
Nous sommes plus qu'à quelques semaines des élections municipales qui se dérouleront les 15 et 22 mars 2020. A Menton, dernière ville française avant l'Italie, plusieurs candidats tentent de briguer un mandat pour succéder au maire actuel membre du parti Les Républicains (LR), Jean-Claude Guibal. Parmi eux, Olivier Bettati qui s'impose face au septuagénaire d'origine Corse. Le Niçois, M. Bettati, est soutenu par le Rassemblement National (RN). Il est en tête de la liste Menton Demain. S'étant opposé, en vain, à Christian Estrosi, maire de la ville de Nice, lors des dernières élections municipales, il tente cette fois sa chance auprès de la cité du citron pour faire face à un concurrent de taille, Jean-Claude Guibal qui dirige la liste Unis pour Menton.
Le combat politique
L'émission, le Grand Oral, animée par Laurent Vareille et Justine Leclercq, journalistes à France Bleu Azur, réunissait 5 candidats pour les municipales de Menton autour de 3 thèmes distincts: le logement, le transport et le dynamisme de la ville. Laurent Lanquar-Castiel de Divers Droite, Patrice Novelli de l'Union de Droite Indépendante et Frédérique Pellegrinetti du Parti Socialiste en plus d'Olivier Bettati et Jean-Claude Guibal étaient donc les invités. Bettati en a profité pour s'adresser à son grand concurrent, le maire de Menton.
La question des logements fait notamment débat. Le maire de Menton se voit dans l'impossibilité de créer d'autres logements sociaux: "les représentants de la direction des territoires et de la mer se sont assurés que l'on a bien rendu constructibles tous les terrains qui pouvaient l'être". Il se voit donc dans l'obligation de payer des amendes selon la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain) qui stipule que toutes les communes de plus de 3500 habitants doivent atteindre un taux de construction de logements sociaux de 25%. N'ayant pas remplie sa mission, la ville de Menton "paye 1.800 000 euros d'amendes et on les payera éternellement", assure Jean-Claude Guibal.
Chose à laquelle s'oppose M.Bettati: "e suis très étonné qu'à chaque sujet le maire sortant nous dit qu'il ne peut rien faire. Il ne fallait pas transférer le parc des logements sociaux à côte d'azur habitat". Il ajoute que: "40% des logements vacants sont des logements qui existent et qui sont vides et c'est ce que constate aussi tout le monde. Il faut augmenter la taxe des logements vides". Avant d'être coupé, il termine par dire qu': "l faut penser différemment et globalement la ville et non plus coup par coup et dire que je ne peux plus rien faire, c'est pas moi".
Sur sa page facebook le conseiller municipal de Nice a même publié un article soulevant la problématique des pistes cyclables. Menton fait partie des villes qui n'ont aucune piste cyclable. Mais Guibal, s'il est réélu, souhaiterait faire construire une piste cyclable en bord de mer pour la sécurité de ces habitants. D'ailleurs, il ne se laisse pas démonter par les propos de ses autres adversaires particulièrement ceux du Niçois, Bettati: "les projets que nous proposons sont les seuls sérieux et constructifs pour l'avenir, surtout vues les promesses irréalistes qui pullulent par ailleurs, autant d'oppositions figées dans l'aigreur et le dénigrement permanent", publie-t-il sur facebook.
La question des logements fait notamment débat. Le maire de Menton se voit dans l'impossibilité de créer d'autres logements sociaux: "les représentants de la direction des territoires et de la mer se sont assurés que l'on a bien rendu constructibles tous les terrains qui pouvaient l'être". Il se voit donc dans l'obligation de payer des amendes selon la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain) qui stipule que toutes les communes de plus de 3500 habitants doivent atteindre un taux de construction de logements sociaux de 25%. N'ayant pas remplie sa mission, la ville de Menton "paye 1.800 000 euros d'amendes et on les payera éternellement", assure Jean-Claude Guibal.
Chose à laquelle s'oppose M.Bettati: "e suis très étonné qu'à chaque sujet le maire sortant nous dit qu'il ne peut rien faire. Il ne fallait pas transférer le parc des logements sociaux à côte d'azur habitat". Il ajoute que: "40% des logements vacants sont des logements qui existent et qui sont vides et c'est ce que constate aussi tout le monde. Il faut augmenter la taxe des logements vides". Avant d'être coupé, il termine par dire qu': "l faut penser différemment et globalement la ville et non plus coup par coup et dire que je ne peux plus rien faire, c'est pas moi".
Sur sa page facebook le conseiller municipal de Nice a même publié un article soulevant la problématique des pistes cyclables. Menton fait partie des villes qui n'ont aucune piste cyclable. Mais Guibal, s'il est réélu, souhaiterait faire construire une piste cyclable en bord de mer pour la sécurité de ces habitants. D'ailleurs, il ne se laisse pas démonter par les propos de ses autres adversaires particulièrement ceux du Niçois, Bettati: "les projets que nous proposons sont les seuls sérieux et constructifs pour l'avenir, surtout vues les promesses irréalistes qui pullulent par ailleurs, autant d'oppositions figées dans l'aigreur et le dénigrement permanent", publie-t-il sur facebook.
Une attaque plus "personnelle"
Mais ça ne s'arrête pas là. Selon un article de Nice Matin Menton, Monique Mathieu, adjointe municipale de Menton a publié, le 3 février 2020, une photo. Dessus, on retrouve les mains d'un homme avec plusieurs chevalières. L'adjointe municipale n'omet pas d'accompagner la photo d'une courte phrase: "j'ai rencontré encore une fois un saint homme. Juste pour rire, devinez". Cet homme, dont elle parle, s'avère être le maire, M.Guibal. Suite à cette publication, Olivier Bettati s'indigne.
Selon le candidat soutenu par le RN, certaines des bagues, sur lesquelles est gravée une croix, feraient allusion à la croix gammée, symbole du 3ème Reich. Face à cela Guibal, rétorque: "c'est une manipulation scandaleuse de la part de M. Bettati. Faire référence à l'antijudaïsme pendant la campagne électorale, on fait difficilement plus bas". Selon M. Guibal, ces bijoux n'ont rien à voir avec le nazisme et Hitler car: "ce sont des bagues historiques appréciées des hard rockers. Aucune d'elles ne comporte le moindre signe nazi. La croix de fer existe depuis Guillaume Tell*".
*Guillaume Telle est un héros légendaire de la Suisse. Il représente un héros national pour les Suisses.
Selon le candidat soutenu par le RN, certaines des bagues, sur lesquelles est gravée une croix, feraient allusion à la croix gammée, symbole du 3ème Reich. Face à cela Guibal, rétorque: "c'est une manipulation scandaleuse de la part de M. Bettati. Faire référence à l'antijudaïsme pendant la campagne électorale, on fait difficilement plus bas". Selon M. Guibal, ces bijoux n'ont rien à voir avec le nazisme et Hitler car: "ce sont des bagues historiques appréciées des hard rockers. Aucune d'elles ne comporte le moindre signe nazi. La croix de fer existe depuis Guillaume Tell*".
*Guillaume Telle est un héros légendaire de la Suisse. Il représente un héros national pour les Suisses.