Le dernier numéro du magazine Moyen-Orient -juillet septembre 2011- profite de la saison estivale pour proposer à ses lecteurs un atlas particulièrement bien documenté et consacré aux pays arabes en transition. Par ordre alphabétique, chaque Etat de cette région donne lieu à la production d’une fiche détaillée comprenant les chiffres essentiels et une carte destinée à mieux visualiser ses problématiques. Complétée par des approches géostratégiques et géoenergétiques plus globaux, cette étude ne vise pas moins de vingt et un pays du Proche et du Moyen-Orient. De quoi confirmer dans cette onzième livraison, le sérieux de la publication du groupe Aréion.
Signalons en outre plusieurs articles qui méritent une lecture attentive : docteur en science politique et spécialiste de l’Iraq à Sciences Po Paris, Myriam Benraad s’interroge sur cette « révolution en attente » au pays des deux fleuves escamotée par l’actualité en Tunisie, en Egypte ou par la guerre en Libye. Vivant et précis, ce travail fournit une photographie actualisée de l’Iraq qui montre l’impatience des jeunes en colère contre l’impéritie politique des « nouvelles » élites iraquiennes, plus soucieuses de leurs profits personnels que des avancées du pays. Un signal -encore peu médiatisé s’étonne avec raison l’éditorialiste Frank Tétart- pour la prochaine révolte arabe ?
Signalons en outre plusieurs articles qui méritent une lecture attentive : docteur en science politique et spécialiste de l’Iraq à Sciences Po Paris, Myriam Benraad s’interroge sur cette « révolution en attente » au pays des deux fleuves escamotée par l’actualité en Tunisie, en Egypte ou par la guerre en Libye. Vivant et précis, ce travail fournit une photographie actualisée de l’Iraq qui montre l’impatience des jeunes en colère contre l’impéritie politique des « nouvelles » élites iraquiennes, plus soucieuses de leurs profits personnels que des avancées du pays. Un signal -encore peu médiatisé s’étonne avec raison l’éditorialiste Frank Tétart- pour la prochaine révolte arabe ?
Doctorant à l’Institut français de géopolitique, David Amsallem rédige quant à lui un papier très éclairant sur les « enjeux et conséquences géopolitiques » de la découverte d’importants gisements de gaz par Israël. L’auteur de « La guerre de l’énergie, la face cachée du conflit israélo-palestinien » (Editions Vendémiaire à paraître en octobre de cette année) énumère dans le détail les prolongements sous-jacents de ce qui pourrait constituer un changement fondamental pour l’Etat hébreu depuis sa création en 1948. Susceptible de faire passer Israël du statut d’importateur à celui de producteur, voire d’exportateur, ce changement revêt d’autant plus de signification qu’il intervient dans un contexte régional troublé par les révolutions aux lendemains incertains, la chute annoncée du régime de Bachar Al-Assad en Syrie et la perspective d’une reconnaissance d’un Etat palestinien par certains membres de l’ONU. Enfin, mentionnons un article très intéressant « Ressusciter la mer morte, un canal pour la paix au Proche-Orient » par Sébastien Boussois de l’Université libre de Bruxelles lequel retrace la genèse de ce projet à portée hautement symbolique.
Frank Tétart signe également aux Editions SEDES/ CNED une « Géographie des conflits » sous la forme d’un collectif de contributions scientifiques d’Enseignants-Chercheurs pour les préparations assurées par le CNED aux CAPES et aux Agrégations d’Histoire et de Géographie.
www.geostrategique.com
Frank Tétart signe également aux Editions SEDES/ CNED une « Géographie des conflits » sous la forme d’un collectif de contributions scientifiques d’Enseignants-Chercheurs pour les préparations assurées par le CNED aux CAPES et aux Agrégations d’Histoire et de Géographie.
www.geostrategique.com